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Un postier d’Orléans met fin à ses jours et accuse

Lien publiée le 7 septembre 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.larep.fr/loiret/actualite/2014/05/27/un-postier-dorleans-met-fin-a-ses-jours_11018649.html
Un employé du centre de distribution de La Poste de l’avenue des Droits-de-l’Homme, à Orléans, a mis fin à ses jours. Il a accompagné son geste de détresse d’un courrier « assassin » qu’il a envoyé à la presse.

Jean-Michel Castelain n’en pouvait plus. « Voilà des semaines que j’essaye d’avoir le service psychiatrique de l’hôpital… Je ne suis pas en état de reprendre car je n’ai plus le goût à la vie, plus de respect pour cette société de merde… », écrit-il en introduction de sa lettre, datée du 19 mai, avant de se lancer dans une violente diatribe à l’encontre « des procédés » utilisés envers les employés (« techniques écœurantes à la limite du servage de jadis ») et de « ses dirigeants de merde ».

Il y a quelques jours, l’employé de La Poste - qui avait mal vécu son reclassement suite à une réorganisation des services il y a plusieurs années - a donc décidé de mettre un terme à sa vie.

En arrêt maladie depuis 2011, Jean-Michel Castelain avait été membre du syndicat Sud-PTT avant de s’éloigner petit à petit de ses collègues. « Je le connaissais bien. On a discuté ensemble tous les matins pendant près de dix ans… Avant de se perdre de vue après son départ », se remémore Eddy Talbot, délégué Sud PTT qui ajoute avoir appris son décès hier matin.

Des difficultés personnelles

La suppression de son poste, « qui lui convenait bien », ne semble pas être le seul motif de sa détresse. Jean-Michel Castelain avait également dû faire face à de graves difficultés personnelles.

« Hormis lorsque son poste a été supprimé, il ne nous a jamais demandé de le soutenir dans une démarche sociale ou syndicale concernant sa situation professionnelle », certifie Eddy Talbot.

Des courriers de relance de la direction, lui demandant de régulariser ses arrêts maladies - qui n’étaient plus à jour - auraient été la goutte d’eau.

Eddy Talbot, également secrétaire du CHSCT, affirme qu’une assemblée extraordinaire est prévue pour demander des « éclaircissements sur le suivi du dossier ».

À l’heure actuelle, l’organisation des services ne semble pas être, directement, mise en cause.

De son côté la direction témoigne de son soutien à la famille et indique qu’une cellule psychologique a été mise en place pour les collaborateurs de cette plateforme orléanaise.