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Prestations familiales : après les promesses, les attaques...

Lien publiée le 13 septembre 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://npa2009.org/actualite/prestations-familiales-apres-les-promesses-les-attaques

Fuite organisée ou non, les « révélations » récentes du journal économique Les Échos annoncent une nouvelle offensive contre les prestations familiales.

Deux mesures, visant la « prime à la naissance » et le congé parental, seraient à l’heure actuelle à l’étude. Le but du gouvernement serait d’économiser 800 millions d’euros sur le dos des familles populaires.
Ainsi, le gouvernement prévoirait de réduire fortement la prime versée à l’occasion de la naissance d’un enfant dite « prestation d’accueil jeunes enfants » (PAGE). Cette prime est versée par les caisses d’allocations familiales (CAF), sous conditions de ressources, à l’occasion de toute nouvelle naissance. Son montant de 923,08 euros permet de faire face aux dépenses liées à l’arrivée d’un nouvel enfant. Le gouvernement envisagerait donc de la réduire fortement à partir du deuxième enfant.
Quant au congé parental, il s’agirait tout simplement d’en réduire la durée maximum de trois à un an.

Paroles paroles...
Les promesses faites par le gouvernement lors de l’annonce du Pacte de responsabilité sont, comme tant d’autres, oubliées. Pourtant, c’était promis juré : la baisse des cotisations patronales serait compensée et n’aurait pas de conséquence sur les prestations, nous disaient en cœur Hollande, Valls et Touraine...
Dans la réalité, les patrons empocheront bel et bien, sans contreparties, le magot de 30 milliards d’euros, sous forme d’exonérations de cotisations sociales, mais ce sont les salariéEs, les jeunes parents... et leurs nouveau-nés, qui paieront l’addition.
Toutes les branches de la Sécu­rité sociale (famille, santé, retraites, accidents de travail) sont aujourd’hui sous le feu de l’austérité. Raison de plus pour se mobiliser à l’occasion du vote de la loi de financement de la Sécurité sociale.

J.C. Delavigne