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L’Etat étudie une privatisation de la Française des Jeux

Lien publiée le 17 septembre 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) Aucune décision n'est encore prise. Mais l'éventuelle privatisation, au moins partielle, de la Française des Jeux est désormais à l'étude.

L'Agence des participations de l'Etat (APE) a lancé, cet été, une consultation auprès de banques d'affaires pour débroussailler ce sujet très sensible, indiquent des sources concordantes.

La balle est à présent dans le camp du gouvernement, qui doit égalementdécider s'il remplace ou non le PDG de l'entreprise, Christophe Blanchard-Dignac, dont le mandat arrive à échéance le 21 octobre.

DÉSENDETTEMENT

Le gouvernement a lancé cette réflexion dans le cadre de sa politique de gestion plus active des participations publiques, annoncée en janvier. Plus question de considérer les titres détenus dans les quelque 74 entreprisespubliques comme définitivement bloqués.

En manque d'argent, l'Etat entend céder certains actifs tant pour se désendetterque pour effectuer d'autres investissements, notamment dans le logement.

Lire également (édition abonnés) : Régis Turrini, le nouveau banquier de l'Etat

UNE PREMIÈRE TENTATIVE, SANS SUITE

L'Etat contrôle 72 % du capital de la Française des jeux. Le reste se trouve aux mains des salariés (5 %), des courtiers qui assurent la distribution des jeux dans l'Hexagone (3 %), et surtout des anciens émetteurs de billets de la loterie (20 %), à commencer par la fameuse association des « Gueules cassées », créée en 1921 pour venir en aide à des soldats blessés.

La privatisation a déjà été étudiée il y a cinq ans, durant la présidence deNicolas Sarkozy. À l'époque, le gouvernement avait envisagé de réaliser cette opération en même temps que l'ouverture à la concurrence du marché des jeux en ligne,

Finalement, le projet n'était jamais sorti des cartons. « La difficulté du sujet s'est révélée supérieure au rendement attendu », résume un témoin.