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"Trop de hausses de salaires" en France, selon Macron

économie

Lien publiée le 10 octobre 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Boursier.com) — Pour le nouveau ministre de l'Economie, l'un des problèmes de la France réside dans de trop fréquentes hausses de salaires et de dividendes... Emmanuel Macron a ainsi critiqué la "préférence" des entrepreneurs français pour les hausses de salaires et des dividendes, à l'inverse de l'Allemagne.

Devant le 69ème Congrès des experts comptables organisé à Lyon, le ministre a déclaré hier que "si je compare la France à l'Allemagne en disant 'quel a été notre problème ?', c'est une préférence continue pour une augmentation des salaires et des dividendes, là où les Allemands ont une préférence continue pour l'emploi et l'investissement. C'est la vérité des chiffres ", a-t-il ajouté.

Le CICE, outil pour l'investissement et l'emploi

"Si nous continuons indéfiniment à défendre ceux qui ont un emploi et ceux qui ont des actions, ça n'est pas comme ça que nous mènerons ce pays plus loin", a poursuivi le ministre, sous les applaudissements des 3.000 invités à cette conférence. "Si le CICE sert à augmenter massivement les salaires, ça n'est pas une bonne chose, c'est dur à dire dans la période que l'on vit, mais c'est vrai", a-t-il mis en garde, au sujet du Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.

Selon l'Insee, les entreprises comptent utiliser le CICE (qui réduit le coût du travail pour les salaires inférieurs à 2,5 Smic), pour augmenter l'emploi et/ou l'investissement. Seulement 3% des entreprises ont répondu que le CICE aurait un effet à la fois sur les niveaux de l'emploi, des salaires et des prix ainsi que sur l'investissement.

Sur la même ligne que Pierre Gattaz ?

Emmanuel Macron rejoint ainsi ceux qui considèrent que la perte de compétitivité de la France est liée au moins en partie à ses coûts salariaux trop élevés. Le président du Medef, Pierre Gattaz, avait ainsi indiqué en avril dernier que "ces dernières années, les salaires en France ont augmenté plus vite que l'inflation et que la productivité. Petit à petit, nous avons ainsi 'mangé' notre avantage compétitif par des augmentations".

"S'il n'y a pas de modération salariale aujourd'hui en France, les efforts faits sur les baisses de charges n'auront servi à rien", avait ajouté le patron du Medef, dans un entretien publié par 'l'Usine nouvelle'. Il avait conclu que la modération salariale "n'est pas que de la responsabilité des entreprises (mais aussi) celle de l'Etat et des syndicats"...