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Pour le FMI, la Grèce doit réduire massivement son secteur public
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La Grèce doit arrêter d'augmenter ses impôts et réduire massivement son secteur public, au risque sinon que le déficit public du pays reste bloqué autour de 10% du PIB, son probable niveau en 2011, a averti mercredi le chef de la mission du FMI en Grèce.
"Nous prévenons qu'il n'y a plus de marge" pour une politique de hausses d'impôts systématiques, "on a besoin d'une réduction du secteur public pour obtenir des résultats" a déclaré Poul Thomsen au cours d'un colloque à Athènes, où il a déploré le retard pris par le pays pour redresser sa situation budgétaire.
Sur la collecte d'impôts, "nous avons clairement atteint la limite" a-t-il dit. "Le poids des nouveaux impôts tombe sur un nombre limité de contribuables qui n'ont pas d'autre option que de payer".
"La Grèce doit avancer de manière plus agressive pour fermer entreprises et entités publiques" a ajouté M. Thomsen, selon lequel, la seule solution pour résoudre le "problème budgétaire de la Grèce" revient à "briser les tabous" au premier rang desquels celui du maintien d'un large secteur public.
Le représentant du FMI a assuré la Grèce de la poursuite du soutien de la communauté internationale "à condition qu'il y ait des progrès".
Pour ce faire, il a prôné des suppressions d'emplois pures et simples dans le secteur public, au prix de licenciements et plus seulement de mises en retraite anticipées comme organisées à la hâte depuis septembre par le gouvernement.
Mêlant une touche d'auto-critique à ses propos fustigeant le retard des réformes en Grèce, dû selon lui au manque de consensus politique, M. Thomsen a estimé que le programme établi par le pays avec ses créanciers avait permis beaucoup de progrès, mais qu'il fallait "l'adapter" et "faire le nécessaire pour améliorer la capacité de mise en oeuvre" des réformes prônées et votées.
"Le programme inclut toutes les mesures possibles (...) je crois même que ce programme est trop riche, nous devons mieux classer les priorités" a-t-il dit. Ceci est d'autant plus urgent que l'économie du pays va de plus en plus mal. Il a estimé qu'en 2011, le PIB grec se réduirait de 6% "et peut-être plus" alors que le gouvernement table sur une baisse de 5,5%, quatrième année consécutive de baisse.
"Nous sommes parfaitement conscients du problème de crédit", qui handicape même des entreprises saines, a par ailleurs relevé M. Thomsen.
Sur ce point, il a émis l'espoir que les banques grecques, actuellement soumises à un audit international dont les conclusions sont attendues en janvier, redirigeront leurs crédits vers des entreprises plus saines et dynamiques une fois contraintes de réviser à la hausse leurs provisions pour créances douteuses.