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Les Socialistes Révolutionnaires d’Egypte répondent aux attaques du pouvoir.
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ci-dessous la traduction (faite par un camarade du NPA) de la dernière déclaration de nos camarades Socialistes Révolutionnaires d'Egypte suite aux attaques dont ils sont l'objet par l'appareil d'état, ses médias et les salafistes.
Les Socialistes Révolutionnaires d’Egypte répondent aux attaques du pouvoir.
Des ACCUSATIONS sont portées contre les socialistes révolutionnaires dans certains milieux,-en premier lieu sur le site web du ministère de l'intérieur et sur un certain nombre de chaînes de télévision par satellite,- qui montrent un extrait d’une vidéo d'une réunion organisée récemment par le Centre d'études socialistes à la suite du massacre de la rue de Mohammad Mahmoud, sous l’intitulé « Quelle est la voie de la révolution? »
Kamal Khalil, Hossam el-Hamalawy et Sameh Naguib ont pris la parole à cette réunion. Le clip a montré un moment de la réunion où Sameh Naguib parle de comment les révolutionnaires veulent la chute de l'État pour construire un nouvel État révolutionnaire et en quoi le Conseil militaire ne protège pas les intérêts du peuple égyptien, mais au lieu de cela protège les intérêts des 1 000 familles les plus riches d’Égypte, du Pentagone, du gouvernement des États-Unis et des sionistes.
Le but du clip est de soulever une tempête contre nous au motif de notre position en faveur du renversement de l'Etat.
Nous répondons que dire que nous voulons la chute de l'Etat oppressif et la création d’un Etat juste n’est pas une accusation : c'est l’objectif pour lequel nous luttons.
Comme Umm Kulthum l’a chanté, et des millions l’ont chanté avec elle il y a 60 ans : "l'état oppressif est effacé, par ma propre main." Nous gardons notre rêve d’éradiquer l'état corrompu qui s'est répandu comme un cancer à travers le corps de l'Egypte.
Oui, nous cherchons à renverser l'Etat de tyrannie et de pauvreté qui nous a gouvernés pendant les 30 dernières années et qui continue à nous gouverner aujourd'hui, l'État qui a tué des milliers de combattants dans ses prisons, l'État qui a pillé et volé les pauvres afin d'accroître la fortune des riches. C'est l'Etat qui soutient les patrons dans leurs confrontations avec les travailleurs. C'est l'Etat qui refuse de renationaliser les entreprises qu'il a liquidées à bas prix, bien que les tribunaux aient statué en faveur de la campagne des travailleurs pour les rendre à la propriété publique, démontrant que pour cet Etat, le pouvoir du capital est plus important que l'autorité du système judiciaire.
C'est l'État qui autorise les capitalistes à licencier et à affamer les prolétaires, les paysans et les pauvres par milliers, puis qui proclame des lois qui criminalisent leurs protestations.
Il s'agit de l'État qui établit entre ses citoyens une discrimination fondée sur la religion, le sexe et la race. C'est l'État raciste qui a massacré des réfugiés soudanais en 2005 et agressé sexuellement des femmes en 2006 et 2011. C'est l'État sectaire qui a comploté pour brûler des églises et qui a persécuté des chrétiens coptes pauvres et qui a finalement assassiné 24 d'entre eux en octobre cette année.
Il s'agit de l'État qui trompe le peuple à travers ses médias. Il exige l’austérité et demande aux gens de se serrer la ceinture et de maintenir en activité « les rouages de la production », tout en annonçant au même moment la construction de palais et de centres de villégiature pour assurer le futur de « nos enfants ».
Oui, nous voulons renverser l'État. Nous voulons la chute de ses politiques de santé qui ont fait de la santé et des soins médicaux des produits destinés à être achetés et vendus par ceux qui ont les moyens de payer, alors que les pauvres meurent par centaines parce que les hôpitaux publics ont été ruinés. Nous voulons renverser ses politiques d’éducation, qui enseignent des mensonges et des falsifications à nos enfants dans des salles de classe qui s’effondrent sur leurs têtes parce qu'il n'y a pas d'argent pour la construction d'écoles, au point que les élèves savent à peine parler arabe au moment où ils quittent l'école.
Nous voulons la chute du Ministère de l'Intérieur, de son ministre et de ses agents criminels qui ont tué plus de nos fils et de nos filles qu’il n’y a eu de décès dans les désastres naturels. Nous voulons renverser les politiques d'appauvrissement systématique qui ont poussé plus de la moitié de notre peuple sous le seuil de pauvreté. Et la liste s’allonge.
Cet état OPPRESSIF est protégé par une armée sous la direction du Conseil militaire de Moubarak. C'est pourquoi nous voulons mettre fin à la domination de cette junte militaire qui, en moins d'un an, a volé plus de vies égyptiennes que Mubarak en 30 ans de pouvoir.
Oui, nous voulons que les dirigeants corrompus de l'armée soient jugés. En 20 ans sous Moubarak, plus de 30 pour cent de l'économie sont passés sous leur contrôle sans aucune surveillance, sous la forme d'usines, d’hôtels, de projets immobiliers, de fermes, de commerce d’armes et autres parties du budget de l'État, les taxes et les subventions dont nous les avons abreuvés, par le travail forcé de nos jeunes hommes sur ce type de projets au cours du service militaire, sans aucune protection de leurs droits. Ce sont les dirigeants d’une armée qui a ouvert le feu sur nous et emprisonné des milliers de nos jeunes gens libres après des procès militaires iniques.
Nous croyons que tôt ou tard, cette armée produira des dirigeants patriotiques qui rejoindront les rangs des révolutionnaires, comme dans toutes les révolutions au cours de l'histoire.
Oui, nous voulons renverser ce régime et son Etat, de même que ses hommes corrompus, ses alliés opportunistes et son conseil militaire qui gouverne le pays à la demande du président déchu. Nous prêtons serment de continuer la lutte avec les révolutionnaires dans les places Tahrir à travers le pays, malgré les campagnes de diffamation et l'intimidation, jusqu'à ce qu'il tombe et que le peuple s’empare du pouvoir et de la richesse qui lui appartiennent de droit ... jusqu'à la victoire de la révolution que le peuple a enflammée. Oui, le peuple demande toujours la chute du régime et de son état corrompu et tyrannique. Gloire aux martyrs ! Victoire pour la révolution ! Le pouvoir et la richesse au peuple !
Les Socialistes Révolutionnaires ( égyptiens)
21/12/2011