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Varoufakis: "nous n’envisagerons jamais une sortie de l’euro"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a accepté de répondre aux questions de Paris Match après une polémique à propos d'un référendum sur une éventuelle sortie de l'euro.
Paris Match. Vous avez évoqué dans la presse un référendum grec sur l’Euro. Voulez-vous que les Grecs décident eux-mêmes de sortir de la zone euro?
Yanis Varoufakis. C’est le résultat d’un travail abominable du journaliste du «Corriere della Serra». Il a assisté à une conférence que je donnais à Venise dans laquelle j’ai longuement expliqué que notre gouvernement n’envisagerait jamais de «Grexit», que nous n’en discuterons jamais. Pour nous, il est même toxique d’y penser. J’ai ensuite donné une interview à ce journaliste, qui m’a demandé à plusieurs reprises ce que notre gouvernement ferait si, à l’issue des négociations, tous nos partenaires européens rejetaient nos propositions. J’ai répondu que cela ne se produirait pas, que nous discutons avec l’Eurogroupe dans un esprit très collégial. Il a insisté. J’ai fini par dire que dans l’hypothèse improbable où il y aurait une impasse, comme nous ne sommes pas collés à nos sièges, nous pourrions démissionner, organiser une élection, un référendum sur les réformes. On en est restés là. Le titre de l’interview est devenu : "Varoufakis demande un référendum sur l’euro". Soit l’inverse de mon propos! J’ai fait une longue déclaration pour démentir.
"LE 'REMÈDE' NE RÉSOUT RIEN. LA CRISE N'EN FINIT PAS"
Financièrement, où en est votre pays?
La Grèce a perdu l’accès aux marchés en 2010. Malheureusement, l’Europe et le gouvernement grec d’alors ont décidé de répondre à cette faillite en accordant à la Grèce le prêt le plus important jamais octroyé! L’arithmétique prouve que cela ne peut pas fonctionner. Je le répète depuis cinq ans. Ce «remède» ne résout rien. Voilà où nous en sommes. Voilà pourquoi la crise n’en finit pas, malgré les efforts énormes consentis par les Grecs. Ils ont subi des restrictions, des coupes dans leurs retraites, dans leurs salaires, dans les dépenses publiques… En même temps, leurs impôts ont augmenté, ceux des faibles, pas ceux des riches.
Vos pairs de l’Eurogroupe ne vous ont accordé qu’un répit de quelques semaines…
Nous voulons que tout le monde comprenne que le statu quo ne peut pas se poursuivre, ce qui occasionne parfois des tensions. Les techniciens de l’Eurogroupe à Bruxelles ont ce que j’appelle une «inertie institutionnelle» naturelle. Aucune institution n’aime changer. En défendant notre cas avec force, nous avons réussi à les faire bouger. Ce succès est bien sûr temporaire. Il faut encore définir le nouveau processus. C’est une longue route. Tout ne peut pas se résoudre en un jour.