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"Dropped": l’usage d’hélicoptères d’Etat pour le tournage fait polémique
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Passé le choc, après la mort de dix personnes dont trois champions français dans un accident d'hélicoptères, lundi 9 mars, en Argentine, sur le tournage du jeu d'aventures « Dropped », l'heure est désormais à l'enquête. Et aux controverses.
Le terme « polémique » s'affichait ainsi mercredi en « une » de nombreux sites de presse argentins relayant la colère de trois élus d'opposition ayant découvert que les deux hélicoptères accidentés appartenaient à l'Etat — l'un à la province de la Rioja, l'autre à la province voisine de Santiago del Estero. Le drame a révélé « une pratique habituelle dans la province de la Rioja, mais jusqu'ici méconnue : l'utilisation d'hélicoptères officiels pour une émission de télé », rapporte Clarin.
« Promotion touristique »
Le premier hélicoptère avait ainsi été acquis — pour plus de 3 millions de dollars — par la province de la Rioja pour servir d'ambulance, rapporte le site Cadena 3.
Sous le feu des questions, le gouverneur de la province, Beder Herrera, a reconnu l'avoir « prêté » à une entreprise locale de tourisme, et ce à des fins de « promotion touristique ». Il s'est ainsi justifié :
« Nous avons prêté l'hélicoptère à une entreprise de tourisme de la Rioja et ils ont couvert toutes les dépenses. On l'avait déjà fait d'autres fois, pour le Dakar et pour d'autres événements touristiques et, à chaque fois, ça ramenait beaucoup de public. »
Or, rapporte Clarin, les trois élus de l'opposition font, eux, valoir que, « selon la loi, cet hélicoptère ne doit être utilisé qu'à des fins exclusivement sanitaires », pour des missions de secours aux populations.
Quel contrat, quelles assurances ?
Début mars, des inondations importantes ont eu lieu dans plusieurs provinces d'Argentine, dont justement celle de Santiago del Estero, propriétaire de l'un des deux hélicoptères, rapporte le quotidien La Nacion. Elles ont causé douze morts et des milliers de personnes ont dû être évacuées de zones coupées du monde et seulement accessibles par les airs ou par bateau.
« Comment justifie-t-on qu'un appareil à vocation sanitaire puisse être loué dans ces circonstances, quand, d'un autre côté, on en refuse l'usage aux simples citoyens pour des urgences vitales ? » s'est interrogé le député de l'UCR Julio Martinez cité par Parlamentario.com, avant de mettre en cause la responsabilité des autorités locales.
« Ici, la parole d'un gouverneur a plus de poids que la loi, un de ses SMS vaut plus qu'un décret, sans son consentement, l'hélicoptère n'aurait pas bougé (...) Nous sommes tous peinés par ces morts, mais nous devons nous demander pourquoi un hélicoptère de la province se trouvait là. »
« J'aimerais savoir s'il y a eu un contrat de signé, quelque chose de légal, s'il y a bien une assurance-vie, et si le gouverneur et le député ont une responsabilité dans cette affaire. »
Julio Martinez a demandé mercredi l'ouverture d'une enquête pour savoir comment cette pratique a pu être autorisée « dans le dos des citoyens ».