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Sondage Aisne : FN estimé à 41% (59% chez les ouvriers)
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Selon notre enquête Odoxa, le parti de Marine Le Pen serait très largement en tête au premier tour dans l’Aisne et pourrait faire basculer le département.
«S'il y a un endroit où on peut gagner, c’est bien dans l’Aisne », pronostiqueMarine Le Pen avant même de découvrir notre sondage exclusif Odoxa pour le premier tour des élections départementales dans cette terre de Picardie.
La présidente du Front national ne croit pas si bien dire. Selon notre enquête, le FN obtiendrait 41 % au premier tour ! Très loin devant l’UMP-UDI (24 %) et surtout devant le PS et ses alliés (20 %), qui dirigent ce département.
Bien sûr, comme tout sondage, il s’agit d’une mesure de l’opinion à un instant T, et celle-ci n’a pas valeur de pronostic. D’autant que ce sondage est réalisé à l’échelle du département, alors que le vote aura lieu dans chacun des 21 cantons de l’Aisne. Cependant, le signal envoyé à une semaine du premier tour est clairement une alerte pour la droite et la gauche. Jamais le FN — qui ne détient qu’un seul conseiller général sortant dans toute la France — ne s’est retrouvé aussi près des portes du pouvoir d’un exécutif local.
Largement en tête chez les ouvriers et les jeunese
A la lecture de notre enquête, les candidats du FN sont d’ailleurs en capacité de se qualifier pour le second tour dans la quasi-totalité des 21 cantons. Ce qui met le parti de Marine Le Pen « dans une position extrêmement favorable pour remporter dans quinze jours une victoire historique dans un département », note Gaël Sliman, président d’Odoxa.
Dans ce territoire rural marqué par un chômage supérieur à la moyenne nationale, la fermeture des services publics et un sentiment d’abandon généralisé, le discours frontiste à l’attention de cette « France des oubliées » porte à plein. D’ailleurs, chez les ouvriers, le FN obtiendrait 59 % au premier tour ! Et il ferait presque aussi bien chez les 25-34 ans, avec un électeur sur deux convaincu. « C’est la preuve que les classes populaires ont le sentiment que le gouvernement leur mène la guerre », confie la présidente du Front national. « Et les gesticulations de M. Valls ces derniers jours ne changeront rien », enfonce-t-elle, en référence à la venue d’une bonne partie du gouvernement à Laon, vendredi, pour un conseil interministériel décentralisé consacré à la ruralité. « Personne n’est dupe. Ce déplacement était frappé du sceau de la manœuvre électoraliste pour tenter de récupérer ces électeurs déçus. Mais c’est trop tard », poursuit Marine Le Pen.
Le renfort des électeurs de Mélenchon et de Hollande
D’ailleurs, « alors que la propension d’ex-électeurs de gauche à voter désormais FN est un phénomène encore assez minoritaire au niveau national (entre 10 % et 15 %), il est bien massif dans le département de l’Aisne », remarque Gaël Sliman. La preuve ? Quatorze pour cent des électeurs ayant voté pour Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2012 et surtout 28 % des électeurs de François Hollande disent vouloir voter pour le FN dès le premier tour des départementales dans l’Aisne…





