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Sur le film "Ma part de gâteau" de Cédric Klapisch
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
De Cédric Klapisch avec Karin Viard, Gilles Lellouche.
Ce film est une exception dans la production française qui trop souvent nous décrit les problèmes existentialistes de petits bourgeois le plus souvent parisiens. Là Cédric Klapisch nous raconte la confrontation entre deux mondes, celui de la finance internationale et celui des ouvriers.
L’histoire commence par l’anniversaire en famille d’une petite fille de 7 ans. On coupe le gâteau et une voix off dit « coupe plein de parts on se débrouillera pour la distribution » car dans ce monde on a tous une part du gâteau. D’où le titre du film.
Karin Viard joue une mère de trois filles, divorcée et qui vient de perdre son travail. L’usine où elle travaillait située à Dunkerque a fermée victime, croit-on, des délocalisations.
La mère va à Paris et se retrouve femme de ménage chez un « trader ».joué par Gilles Lellouche. En fait c’est lui le responsable de la fermeture de l’usine car il a spéculé à la baisse sur les actions de l’entreprise jusqu’à l’emmener à la faillite.
Rassurez-vous ! Ce film ne raconte ni la vengeance sanglante d’une super héroïne, ni l’histoire d’amour de Cendrillon qui rencontre le prince charmant (et riche).
Au fur et à mesure que l’histoire avance, le film décrit, par des scènes tantôt cocasses tantôt poignantes, quelques différences entre ces deux mondes. Lui explique qu’en spéculant il peut gagner 60 000 euros en deux heures et elle se demande si elle va lui demander 20 ou 40 euros par jour pour la garde de son fils. Un des financiers compare les dockers à des « play mobil » qui jouent avec des conteneurs et elle s’inquiète pour les indemnités que demandent ces anciens collègues. Lui est incapable de sentiments pour les autres, elle s’intéresse à son petit garçon.
Sans être caricatural, ce film montre l’inhumanité du monde de la finance. Chez les financiers la part du gâteau de chacun est forcément prise sur celle du voisin et c’est le plus « tueur » qui gagne.Les autres sont soit des concurrents, soit des êtres que l’on peut acheter, soit des gens à ignorer et à mépriser.
Chez les gens normaux, on s’entraide, on élève ses enfants, on partage les peines et les joies.
De plus ce film nous montre quelques images du carnaval de Dunkerque toujours fascinant. Et enfin on a le plaisir de revoir Xavier Matthieu (des Conti) dans sa nouvelle carrière de comédien même si là ce n’est pas vraiment un rôle de composition : délégué CGT.
En conclusion : un beau film, bien joué, une belle histoire avec de nombreux personnages qui sont, comme nous, dans la vraie vie.
Courrez le voir avant qu’il ne quitte l’affiche.
Michel, militant NPA Nord Essonne




