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La crise de l'économie capitaliste (analyse de Lutte ouvrière)

LO

Lien publiée le 17 janvier 2012

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Le fait marquant de l’évolution de l’économie capitaliste mondiale a été cette année le rebondissement de la crise financière sous la forme de la crise dite de « la dette souveraine » avec ses manifestations diverses, notamment la crise de l’euro, les soubresauts de la Bourse, la menace renouvelée d’une crise du système bancaire, et le retour, ouvert ou hypocrite, à des politiques inflationnistes. La folle agitation de la finance, expression de la crise de l’économie capitaliste dans son ensemble, en est en même temps un des facteurs aggravants. Même les statistiques officielles constatent le ralentissement de l’activité économique et ce que leurs responsables appellent une récession. La courbe de la croissance du chômage à l’échelle mondiale est certainement l’indicateur le plus significatif de cette période, commencée fin 2007 avec les premières manifestations de la crise de l’immobilier américain et qui continue depuis, et que l’Organisation mondiale du commerce (OMC), une des officines économiques de la bourgeoisie, désigne parfois sous le nom de Grande Récession en référence à la Grande Dépression consécutive à l’effondrement boursier de 1929.

Une fois de plus, les moyens utilisés pour surmonter une phase précédente de la crise, en l’occurrence la menace d’une crise des liquidités bancaires suite à la faillite en septembre 2008 de la banque Lehman Brothers aux États-Unis, reviennent en boomerang pour déclencher un nouveau soubresaut. Les centaines de milliards déversés alors par les États sur le système bancaire et sur les grands groupes capitalistes ont tout à la fois aggravé la financiarisation de l’économie et accru l’endettement des États. L’assistance financière massive offerte par les États aux banques et aux grandes entreprises leur ont assuré deux courtes années fastes. Les profits ont été élevés. Après une année 2009 où, par contrecoup de la crise financière, la production était en recul dans les principaux secteurs industriels, de l’automobile à l’informatique, gouvernants et économistes ont commencé à saluer la reprise. Pour les profits, c’est incontestable – il est vrai que, dans l’optique capitaliste, c’est l’alpha et l’oméga de l’économie.

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