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La Grèce sème le désordre sur les marchés financiers
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Les Echos) Les taux des pays périphériques se sont envolés en raison de l’enlisement des négociations grecques. Les marchés boursiers restent aussi nerveux face à la remontée récente de l’euro.
Toujours pas d’accord à l’horizon. « Les divergences sérieuses et les contradictions entre ses créanciers, Union européenne et Fonds monétaire international, entravent les négociations », a dénoncé mardi en fin d’après-midi le gouvernement grec . Pour les marchés financiers, on pourrait donc bien se diriger vers le scénario du pire, à savoir une négociation qui s’éternise et un risque de « Grexit » qui augmente. Conséquence, les taux grecs se sont de nouveau envolés sur les marchés obligataires, progressant de 63 points de base à plus de 10,77 %.
Surtout, la nervosité a gagné les pays périphériques dont les taux se sont aussi emballés dans la journée, gagnant pour certains plus de 30 points de base en quelques heures. Le rendement du taux à 10 ans espagnol est ainsi remonté à près de 1,80 %, son niveau le plus haut depuis mi-décembre 2014 ! Le taux portugais est aussi revenu à 2,37 % et le taux italien à 1,786 %, loin de son plus bas historique à 1,122 %. En mars, Mario Draghi, président de la BCE avait assuré que le plan de rachat d’actifs (QE) était «susceptible de protéger les autres pays de la contagion grecque ». Les investisseurs auraient visiblement besoin d’une piqûre de rappel.
Les taux français et allemands pas épargnés
Les rendements des taux français et allemands n’ont pas été épargnés non plus et ont poursuivi leur rebond entamé ces derniers jours. La chute du marché obligataire pourrait certes faciliter la tâche de la BCE pour trouver du papier sur le marché dans le cadre de son QE, mais elle pourrait aussi constituer un frein à l’efficacité de sa politique monétaire, notamment dans les pays du Sud. Cela n’a pas empêché le France de lever lundi, comme espéré, 6,470 milliards d’euros à court terme à des taux encore négatifs, mais légèrement moins favorables qu’il y a une semaine.
Par ailleurs, les marchés actions ont connu une nouvelle journée difficile (la troisième en une semaine), affectée par les incertitudes grecques, mais aussi par la publication d’un déficit commercial américain à son plus haut niveau depuis près de six ans. Conséquence directe de la hausse du dollar qui réduit la compétitivité des exportateurs locaux. Et comme , à l’inverse, l’excédent de la balance des paiements de la zone euro ne cesse d’augmenter, les investisseurs doutent de la capacité du dollar à rebondir à court terme, alors que la hausse des taux directeurs de la Fed pourrait être repoussée au mois de septembre. Le dollar vient de baisser de 5,5 % en trois semaines... Or la baisse de l’euro a été l’un des principaux moteurs de la hausse des marchés européens depuis le début de l’année. Après un début d’année euphorique, les marchés actions semblent s’engager à présent dans la consolidation. L’Euro Stoxx vient ainsi de perdre 7,36 % en un peu plus de trois semaines alors que l’indice CAC 40 a terminé sous les 5.000 points pour la première fois depuis le 12 mars.




