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Liêm Hoang-Ngoc quitte le PS
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Dans un appel, l'ex-eurodéputé et économiste fonde la «Nouvelle gauche socialiste» et veut passer aux «travaux pratiques» avec le Front de gauche et les écologistes
C’était une question de temps. Ces derniers mois, on le voyait davantage aux côtés de Jean-Luc Mélenchon ou de Pierre Laurent dans les manifestations anti-austérité ou les rassemblements contre la loi Macron qu’avec ses camarades socialistes. C’est fait: Liêm Hoang-Ngoc quitte le PS. Dans un«appel» ouvert à signatures lancé sur Mediapart, l’ex-eurodéputé appelle les«déçus du PS» à se rassembler «hors du PS, dans un nouveau mouvement: la Nouvelle Gauche socialiste (NGS)».
Cet économiste, sur lequel les socialistes se sont souvent appuyés, dresse un constat cinglant de sa famille politique. «Le tournant opéré par le président de la République en faveur du "socialisme de l’offre" a profondément désorienté celles et ceux qui espéraient un changement en 2012, écrit-il. Ce choix n’est ni juste sur le plan social, ni efficace sur le terrain économique. La finance règne plus que jamais. Le chômage et les inégalités s’aggravent. La transition écologique attend toujours son heure. [...] Maintenir ce cap conduira le PS à la déroute lors de l’échéance électorale majeure en 2017.»
«GODILLOT»
Ce proche d’Henri Emmanuelli - que le parti avait sacrifié pour proposer à Edouard Martin la tête de liste aux européennes dans le Grand-Est - est ainsi le premier responsable socialiste d’importance à rendre sa carte sous le quinquennat Hollande. En ce jour où l’exécutif passe de nouveau en force sur la loi Macron, il regrette ainsi «l’impasse» de «la fronde» et «le débat [...] esquivé par les tenants de la ligne majoritaire» au dernier congrès PS de Poitiers. «Il faut malheureusement se rendre à l’évidence, regrette-t-il. Le PS, godillot, soutiendra jusqu’au bout la politique que la cinquième République permet à un seul d’imposer à tous».
Et malgré les difficultés du Front de gauche à s’entendre sur une stratégie et les divisions qui traversent toujours les écologistes, Hoang-Ngoc veut croire que le salut de la gauche peut passer par des «travaux pratiques» et la construction d’un Syriza à la française, «une coalition des gauches sociales, écologiques et radicales, alternative au PS». Et «comme en Espagne», Hoang-Ngoc rêve de voir les déçus de Hollande «s’approprie[r] la chose publique». «Pour cela, dit-il, il est nécessaire de leur offrir les moyens de participer à l’éclosion et au contrôle de cette nouvelle coalition».
«ASSEMBLÉES CITOYENNES»
L’ex-socialiste répond ainsi à la proposition issue du Parti de gauche de participer «à la constitution d’assemblées citoyennes pour désigner les candidats qui en seraient issus pour la prochaine élection régionale».«Dans toutes les régions, La Nouvelle Gauche Socialiste entamera le dialogue avec toutes les forces du Front de gauche du mouvement écologique et de la gauche radicale qui forment, à ce stade, l’embryon d’une telle coalition et participera aux assemblées citoyennes qui se constituent», précise-t-il.
«Nous ne sommes pas des sociaux-libéraux. Nous sommes des socialistes dont l’ambition est d’étendre le contrôle démocratique de la production et de la répartition des richesses, dans le respect de notre planète et des droits fondamentaux de l’être humain, écrit l’ancien parlementaire européen. Nous partageons en cela de nombreux points communs avec les forces du Front de gauche, du mouvement écologique et du mouvement social». Son départ du PS, s’il est suivi par quelques militants déjà hors du PS à défaut d'entraîner des courants constitué préférant rester dans l'appareil, offre, en tout cas, un peu de dynamisme à une «autre gauche» qui n’a su, pour l’instant, convaincre les déçus de voter pour eux.
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Liêm Hoang-Ngoc, ancien député au Parlement européen, lance un appel aux déçus du PS qui ne se reconnaissent pas dans le social-libéralisme. « Nous partageons en cela de nombreux points communs avec les forces du Front de gauche, du mouvement écologique et du mouvement social. Nous leur proposons de faire émerger, comme en Grèce, une coalition des gauches sociales, écologiques et radicales, alternative au PS ».
Appel aux déçus du PS
Le tournant opéré par le président de la République en faveur du « socialisme de l’offre » a profondément désorienté celles et ceux qui espéraient un changement en 2012.
Il faut malheureusement se rendre à l’évidence. La « fronde » est dans l’impasse. Le débat qui aurait dû avoir lieu au congrès de Poitiers a été esquivé par les tenants de la ligne majoritaire. Le PS, godillot, soutiendra jusqu’au bout la politique que la cinquième République permet à un seul d’imposer à tous. Ce choix n’est ni juste sur le plan social, ni efficace sur le terrain économique. La finance règne plus que jamais. Le chômage et les inégalités s’aggravent. La transition écologique attend toujours son heure. Les salaires et les pensions sont gelés. Les services publics souffrent de la réduction des dépenses publiques. Les collectivités territoriales sont étranglées par la baisse des dotations de l’Etat. Maintenir ce cap conduira le PS à la déroute lors de l’échéance électorale majeure en 2017.
L’existence même du parti d’Epinay est désormais menacée. Les adhérents désertent massivement les sections. L’ancien ministre de l’économie a dénoncé, avec un banquier d’affaire, cette « marche vers le désastre ». Son ex-ministre délégué appelle à mettre un pied en dehors du PS. Un député ayant mené la « fronde parlementaire » propose de créer un mouvement citoyen de type nouveau. La référence à Podemos et Syriza est devenue le lieu commun de tous les déçus du PS. Il est temps de passer aux travaux pratiques.
C’est pourquoi nous nous adressons à toutes les citoyennes et citoyens qui se sentent socialistes dans l’âme, à celles et ceux qui s’abstiennent désormais à chaque élection, aux adhérents du PS d’hier et d’aujourd’hui qui se désespèrent de n’avoir pu changer leur parti. Nous leur proposons de nous rassembler hors du PS, dans un nouveau mouvement : la Nouvelle Gauche Socialiste (NGS).
Nous ne sommes pas des sociaux-libéraux. Nous sommes des socialistes dont l’ambition est d’étendre le contrôle démocratique de la production et de la répartition des richesses, dans le respect de notre planète et des droits fondamentaux de l’être humain. Nous partageons en cela de nombreux points communs avec les forces du Front de gauche, du mouvement écologique et du mouvement social. Nous leur proposons de faire émerger, comme en Grèce, une coalition des gauches sociales, écologiques et radicales, alternative au PS. Nous souhaitons, comme en Espagne, que nos concitoyens s’approprient la chose publique. Pour cela, il est nécessaire de leur offrir les moyens de participer à l’éclosion et au contrôle de cette nouvelle coalition. A cet effet, certains appels ont d’ores et déjà appelé à la constitution d’assemblées citoyennes pour désigner les candidats qui en seraient issus pour la prochaine élection régionale. Nous y répondons positivement.
Dans toutes les régions, La Nouvelle Gauche Socialiste entamera le dialogue avec toutes les forces du Front de gauche du mouvement écologique et de la gauche radicale qui forment, à ce stade, l’embryon d’une telle coalition et participera aux assemblées citoyennes qui se constituent. Des différends opposent parfois nos partenaires potentiels. Mais des liens se sont peu à peu tissés, lors d’initiatives publiques communes contre l’austérité, contre la loi Macron, ou encore en défense des services publics et en soutien au peuple grec. Il faut consolider ces liens pour offrir au peuple des régions de France l’occasion de se tourner vers une alternative de poids à un PS incarnant désormais la défense de l’ordre établi.
Il est urgent que les socialistes de conviction prennent la mesure de leur responsabilité. La France est à la croisée des chemins.
Pour signer cet appel :