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LE CE de la RATP fait la fête
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le Point.fr s'est invité à la soirée du comité d'entreprise pris dans la tourmente judiciaire après les révélations de la Cour des comptes.
Qui pouvait bien être l'invité-surprise mentionné sur le carton d'invitation à la soirée "cabaret" des voeux des élus du comité d'entreprise de la RATP présidé par la CGT ? Les 600 salariés du CE l'ont découvert vendredi soir au Salon des miroirs, dans le 9e arrondissement de Paris.
Audit de la Cour des comptes oblige, le CE RATP a recruté Taxi, un ancien pensionnaire du Théâtre de Bouvard, diffusé dans les années 1980 sur Antenne 2. Le 6 décembre dernier, les Sages de la rue Cambon ont pointé du doigt de nombreuses irrégularités et malversations au point de saisir la justice.
"Trente mille euros la soirée, la CGT joue les fiers-à-bras, mais elle fait quand même attention", remarque un délégué du personnel d'un syndicat concurrent. Pourtant, le discours de Jean-Michel Hurault, patron CGT du CE, entouré de toute son équipe, n'a épargné personne. "Les médias censés être à la solde de la politique gouvernementale et la Cour des comptes n'empêcheront pas le CE de prospérer. Et d'organiser des fêtes pour les salariés, même au château de Fontenay-les-Briis, n'en déplaise à certains. Il n'y a rien de somptueux (au lieu de somptuaires, NDLR) dans ces dépenses."
"Les employés du CE sont exploités"
La CGT-RATP est propriétaire d'un manoir du XVIIe siècle dans l'Essonne dont l'entretien est à la charge du CE de la RATP. Mais vendredi soir, point de château parmi les vidéos qui défilent sur la scène. L'heure est à la remotivation des troupes. La CGT a connu une annus horribilis. Elle a dû faire face à des grèves pour des augmentations de salaires, particulièrement au sein de la branche restauration. Si, nationalement, la centrale de Montreuil revendique un salaire minimum à 1 500 euros, la "CGT patron" est loin d'appliquer pareille rémunération pour ses salariés.
"C'est honteux de savoir que les employés du CE sont exploités avec l'argent des salariés de la RATP", s'emporte Olivier Cots, de Sud-RATP. "Dans nos cantines, on nous sert des carottes râpées et eux gaspillent notre argent, celui des salariés, en louant un théâtre 6 000 euros au minimum au lieu d'occuper le château dont nous-mêmes, salariés de la Régie, payons l'entretien", s'indigne Mourad Ghazli, du SAT-RATP, sous le coup d'une procédure de licenciement "pour abus de (sa) liberté d'expression".
Le CE RATP dispose de 83 millions d'euros
Le CE est doté d'un budget de plus de 83 millions d'euros, dont 53 millions alloués par la Régie et 30 millions obtenus par la participation des agents aux différentes activités du CE. Le CE a fait appel à un traiteur installé près de son siège à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis. La Cour des comptes avait reproché à la CGT de faire travailler des entreprises amies, notamment dans le centre de vacances de Serre-Chevalier. C'est une entreprise de Seine-Saint-Denis, sans savoir-faire en montagne, qui avait été choisie pour effectuer les travaux de rénovation.
Vendredi soir, le CE a gagné des points dans son bilan carbone. Si l'alcool coulait à flots, entre champagne Duc de Chançay et whisky Ballantines, les salariés qui ont participé à l'événement n'ont pas tous bu les paroles de leur patron cul sec. La preuve quand Jean-Michel Hurault a annoncé la conclusion de son discours par un tonitruant "pour conclure", la salle a applaudi. Le buffet n'attend pas. Le comédien Taxi pas davantage.




