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Grèce: divers textes

Grèce international

Lien publiée le 4 juillet 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

GRECE : un sujet inépuisable, comme sa dette

et celle des autres pays européens (entre autres) :

un puits sans fond...........

- Contre le totalitarisme financier, l’Europe doit changer ou mourir liberation.fr

- L'Argentine montre à la Grèce qu'il y a une vie après le défaut de paiement J. Stiglitz

- Tyrannie européenne ? Jacques Sapir

- Piketty : "Entre 2009 et 2014, la Grèce est le pays qui a le plus réduit son déficit"

- Le référendum, c’est interdit dans la zone euro Marianne

- Grèce: Référendum populaire contre putsch financier Humanité Dimanche

- Non aux exigences des créanciers d’Athènes Edito - Lettre D&S

- Coup de force de l’euro groupe contre la souveraineté du peuple grec lepcf.fr

- Grèce : Le référendum du 5 Juillet et la position du KKE + Commentaire lepcf.fr

- Imaginez que le crowdfunding rembourse vraiment la dette grecque Rue 89

- En Grèce, le bitcoin successeur de l’euro ? Rue 89

- Manolis Glezos : ce que l’Allemagne n’est pas arrivée à faire par les armes,

elle l’a réussi par l’euro Okeanews

- Appel aux Syndicats, membre de la CES

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- Contre le totalitarisme financier, l’Europe doit changer ou mourir

TRIBUNE - Marco REVELLI sociologue et historien italien 1 juillet 2015

On n’avait encore jamais vu un créancier, aussi stupide soit-il, tenter de tuer son propre débiteur, comme le FMI est en train de le faire avec les Grecs. Il doit y avoir quelque chose de plus : la construction scientifique de l’«ennemi». Et la volonté d’un sacrifice exemplaire.

«L’économie qui tue», celle dont parle le pape, nous la voyons à l’œuvre ces jours-ci, en direct, de Bruxelles. Et c’est un spectacle humiliant. Elle ne tranche pas de gorges, elle n’a pas l’odeur du sang, de la poudre et de la chair brûlée. Elle agit dans des salles climatisées, dans des couloirs feutrés, mais elle a la même férocité impudique que la guerre. La pire des guerres : celle déclarée par les riches de la globalisation aux pauvres des pays les plus fragiles. Voilà ce qu’est la métaphysique influente des plus hauts responsables de l’Union Européenne, de la BCE et, surtout, du FMI : démontrer, par tous les moyens, que ceux qui sont en bas ne pourront jamais faire entendre leurs propres raisons, contre des pseudo-recettes vouées à l’échec.

La suite sur : http://www.liberation.fr/debats/2015/07/01/contre-le-totalitarisme-financier-l-europe-doit-changer-ou-mourir_1341010

L'Argentine montre à la Grèce qu'il y a une vie après le défaut de paiement

Joseph E. Stiglitz - Publication: 02/07/2015 07h37

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Dans une certaine mesure, la Grèce fait face à une situation plus compliquée que l'Argentine en 2001. La dévaluation monétaire massive qui a accompagné le défaut de paiement de l'Argentine a accru la compétitivité du pays. Accompagnée d'une restructuration de la dette, elle a également permis les conditions d'une reprise économique viable. Dans le cas de la Grèce, le défaut de paiement et le Grexit nécessiteraient un retour à la monnaie nationale. Or, dévaluer une monnaie existante et créer une nouvelle monnaie au beau milieu d'une crise sont deux choses très différentes. Ce degré supplémentaire d'incertitude a renforcé la capacité de la Troïka à faire pression sur le gouvernement de M. Tsipras.

Quand la dette est viable, un nouveau départ est nécessaire. C'est un principe de base bien connu. Jusqu'à présent, la Troïka a privé la Grèce de cette possibilité. Et on ne peut imaginer un nouveau départ en temps d'austérité.

Dimanche, les citoyens grecs auront le choix entre deux alternatives : l'austérité et la dépression sans fin, ou la possibilité de prendre en main leur propre destin dans un contexte hautement incertain. Aucune de ces deux options n'est réjouissante. Elles peuvent toutes deux mener à des bouleversements sociaux plus grands encore. Mais une seule est porteuse d'espoir...

http://www.huffingtonpost.fr/joseph-e-stiglitz/crise-grece-argentine-economie_b_7710692.html?utm_hp_ref=france

Tyrannie européenne ?

Par Jacques Sapir · 27 juin 2015

Alexis Tsipras avait décidé de convoquer un référendum le 5 juillet, demandant au peuple souverain de trancher dans le différend qui l’oppose aux créanciers de la Grèce. Il avait pris cette décision devant les menaces, les pressions, et les ultimatums auxquels il avait été confronté durant les derniers jours de la négociation avec ce que l’on appelle la « Troïka », soit la Banque Centrale Européenne, la Commission Européenne et le Fond Monétaire International. Ce faisant, et dans un geste que l’on peut qualifier de « gaullien », il avait délibérément renvoyé au domaine politique une négociation que les partenaires de la « Troïka » voulaient maintenir dans le domaine technique et comptable. Ce geste a provoqué une réaction de l’Eurogroupe d’une extrême gravité. Nous sommes en présence d’un véritable abus de pouvoir qui a été commis ce 27 juin dans l’après-midi, quand l’Eurogroupe a décidé de tenir une réunion sans la Grèce. Ce qui se joue désormais n’est plus seulement la question du devenir économique de la Grèce. C’est la question de l’Union européenne, et de la tyrannie de la Commission et du Conseil, qui est ouvertement posée.

La déclaration d’Alexis Tsipras

Le texte de la déclaration faite par Alexis Tsipras dans la nuit du 26 au 27 juin sur la télévision d’État grecque (ERT), est de ce point de vue extrêmement clair :

La suite sur : http://russeurope.hypotheses.org/4019

Piketty : "Entre 2009 et 2014, la Grèce est le pays qui a le plus réduit son déficit"

Mardi 30 Juin 2015 à 16:30

Thomas Piketty était face à Jean-Jacques Bourdin ce matin. Il est revenu sur le traité transatlantique, le cas Snowden mais aussi sur la question de la dette grecque. Sur ce dernier sujet, l'économiste est venu apporter un peu de dissonance dans le concert anti-Tsipras entonné par une grosse partie des médias français.

http://www.marianne.net/piketty-entre-2009-2014-grece-est-pays-qui-plus-reduit-son-deficit-100235110.html

Le référendum, c’est interdit dans la zone euro

Dimanche 28 Juin 2015 à 13:00 - Hervé Nathan

Avant, quand l'oligarchie européenne n'aimait pas le résultat d'une consultation électorale, elle faisait revoter le peuple. Ou bien, pour le contourner, se tourner vers les élus plus dociles et conciliants. Désormais, quand est proncé le mot "référendum", c'est tout un pays qui est exclu !

….................

Le référendum est donc le maudit de l’euro. Quoi d’étonnant : l’oligarchie européenne supporte très mal que les peuples donnent leur avis sur les questions de souveraineté. C’est ainsi qu’on fit revoter deux fois les Irlandais, en 2001 (traité de Nice) et en 2008 et en 2009 (traité de Lisbonne), et qu’en France en 2008, on convoqua en congrès le Parlement français pour que les représentants du peuple approuvent (traité de Lisbonne) ce que le même peuple avait nettement refusé en 2005, lors du vote sur le traité constitutionnel européen…

En 2011, le Premier ministre social-démocrate grec George Papandreou, placé dans une position assez similaire à celle de Alexis Tsipras aujourd’hui, avait aussi voulu vérifier par un vote qu’il avait bien l’assentiment de ces concitoyens. Il fut débarqué par un quasi coup d’Etat fomenté par la BCE, Berlin et Paris, qui obtinrent des députés grecs la nomination d’un homme lige, ex-vice président de la BCE, Loukas Papademos.

Résumons l’incroyable glissement institutionnel :
- Dans les années 2005, lorsqu’un peuple disait « non » par référendum, on le faisait soit revoter, ou on le faisait représenter par des élus censément plus « responsables ».
- En 2011, à l’annonce d’un référendum, on débarque le gouvernement du pays.
- En 2015, à l’annonce d’un référendum, on exclut le pays tout entier !

Quelle sera la prochaine étape ? …............

http://www.marianne.net/referendum-c-est-interdit-zone-euro-100235089.html

Grèce: Référendum populaire contre putsch financier

Article à lire dans l'Humanité Dimanche du 2 juillet

Non aux exigences des créanciers d’Athènes Edito - Lettre D&S du 3 juillet

Les exigences des créanciers d’Athènes ne visent ni à échelonner la dette, ni à accorder des réparation pour les dommages humains, sociaux, économiques et financiers que la politique de la Troïka a infligé au peuple grec depuis 2010. Elles visent à imposer au gouvernement d’Alexis Tsipras des reculs supplémentaires dans les droits sociaux et humains du peuple grec, à l'inverse du mandat démocratique qu’il a reçu lors des élections du 25 janvier dernier.

Alors qu’Alexis Tsipras a donné dans les négociations, depuis cinq mois, le maximum de garanties dans le cadre du respect de son mandat populaire, la Commission et l’Eurogroupe se sont ingéniés à exiger : …............ lire l'Edito

Coup de force de l’euro groupe contre la souveraineté du peuple grec

Mardi 30 juin 2015, par  Gilbert Remond

Ce qui se passe en Grèce est à surveiller de près. C’est la raison pour laquelle il faut la soutenir dans ce moment délicat. La Grèce est pour l’instant en Europe, sa paix est en principe assuré, mais ne nous y fions pas une histoire récente nous prouve que lorsqu’un pays européen met en œuvre une politique qui déplait au capital, celui-ci ne met pas longtemps avant de lui trouver des motifs pour venir le déstabiliser. Heureusement les préjugés qui avaient été installés contre Milosévic dans la conscience de la majorité des français n’existent pas contre Tsypras. Ils n’existent pas pour l’instant. Mais rien n’est acquis dans ce domaine. Une fois passé la période ou l’euro groupe espère pouvoir encore influencer la Grèce et son gouvernement aux fins de les ramener dans l’orthodoxie libérale, le climat risque de changer très vite, surtout si ces derniers s’obstinent dans leur résistance. La Grèce et son peuple auront alors pleinement besoin de tout notre soutient..........

http://lepcf.fr/Ce-qui-se-passe-en-Grece-est-a-surveiller-de

Grèce : Le référendum du 5 Juillet et la position du KKE

Publié le : 29 juin 2015

Comme c’est bien connu, le gouvernement de la « gauche » et, en substance, le parti social-démocrate SYRIZA et de la "de droite" nationaliste du parti ANEL, dans une tentative pour gérer la faillite complète de ses engagements pré-électoraux, a annoncé un référendum pour le 5 Juillet 2015, avec la seule question de savoir si les citoyens sont d’accord ou pas avec le projet d’accord, qui avait été présentée par l’UE, le FMI et la BCE et concerne la poursuite des mesures anti-populaires comme moyen de sortir (...)

http://lepcf.fr/spip.php?page=article&id_article=2790

Commentaire :

Le 2 juillet à 09:33, par Info3 En réponse à : Grèce : Le référendum du 5 Juillet et la position du KKE

Comment peut-on aujourd’hui encore soutenir la position du KKE qui fait honte à son passé ? "Non, non, et non" ça ne fait pas un programme ! Mettre le parti ’Social-démocrate’ Syriza (où se trouvent de nombreux communistes dont Manolis Glezos) sur le même plan qu’Aube Dorée c’est honteux. Demandez aux militants du KKE s’ils sont tous bien à l’aise avec la position irresponsable de leurs dirigeants. Le FN a voté non en France en 2005 pour des raisons bien différentes des nôtres, cela ne nous rend pas complices de l’extrême-droite.
Faire croire que seul le KKE lutte ce n’est pas correct, c’est le moins qu’on puisse dire. Se servir du référendum comme règlement de compte c’est petit. Qui a intérêt de voir chuter Syriza ? : Merkel, Hollande, Juncker, le FMI, la BCE, Draghi de Goldman Sax ..... et le KKE ? La situation est extrêment difficile mais pas compliquée au point de se tromper d’adversaire.
Camarades, votre site se nomme "faire vivre et renforcer" ; Si un jour vous avez un peu de place, pensez peut-être à agir pour que l’Humanité vive et se renforce en appelant à le soutenir, ce que je n’ai encore jamais vu sur le site (seulement des coups contre les journalistes qui n’ont pas votre format de pensée qui naturellement est le seul valable)
Fraternellement,
Maurice Cialdella, militant à Colmar

http://lepcf.fr/spip.php?page=article&id_article=2790

Imaginez que le crowdfunding rembourse vraiment la dette grecque

02/07/2015 à 13h05 - Olivier Ertzscheid | Enseignant chercheur

Et si... Et si l’opération de crowdfunding visant tout simplement à éponger la dette grecque avait marché ? Sept jours pour rassembler 1,6 milliard d’euros, soit trois euros par Européen. Aujourd’hui, le 2 juillet, à 12h20, nous en sommes à plus de 1,350 million d’euros, promis par plus de 76 000 personnes.

Imaginons que le milliard et demi soit réuni ? Imaginez-vous l’ampleur du cataclysme politique, économique, géo-politique ? T’imagines la tête du FMI ? La tronche des édiles bruxellois ?

http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/02/imaginez-crowdfunding-rembourse-vraiment-dette-grecque-260072

En Grèce, le bitcoin successeur de l’euro ?

27/06/2015 à 12h05

Incertains quant à leur avenir dans la zone euro, les Grecs sont de plus en plus nombreux à placer leur argent dans le bitcoin, cette monnaie alternative qui ne dépend d’aucun Etat.….............

http://rue89.nouvelobs.com/2015/06/27/grece-bitcoin-successeur-leuro-259961

Manolis Glezos : ce que l’Allemagne n’est pas arrivée à faire par les armes,

elle l’a réussi par l’euro

10 mars 2015 -

Dans un entretien accordé au journal chypriote « SIMERINI », Manolis Glezos critique le modèle de l’Europe « allemande »

Pour Manolis Glezos, la monnaie commune et la politique économique commune étaient les outils qui, avec le soutien de l’OTAN et des USA, ont amené à l’hégémonie européenne actuelle.
Cela semble différent mais l’est-ce vraiment ? Ce que l’Allemagne n’est pas arrivée à faire à l’époque par les armes, c'est-à-dire, de créer une Europe allemande, elle arrive à le faire de nos jours avec la puissance économique et l’aide des USA et des autres vainqueurs de la 2e guerre mondiale - soviétiques exclus, bien entendu, cela va de soi. La guerre froide a donné aux USA et à leur création, l’OTAN, la possibilité d’imposer leur volonté à l’Europe. Et le fruit de cette volonté, c’est l’Allemagne actuelle"

Parlant des réparations de guerre, le cadre historique de la Gauche estime que le Parlement européen et les rapports de force n’y sont pas favorables afin que des initiatives se soldent par une réussite.

Il pense, néanmoins, que l’Allemagne sera de fait amenée à discuter avec la Grèce à ce sujet :

"le gouvernement allemand, ‘mal élevé’ jusqu’à présent à cause des autres européens qui cèdent constamment, ne pourra pas refuser ad vitam aeternam de discuter de la chose avec la Grèce. D’ailleurs, M. Prokopis Pavlopoulos, le nouveau Président de la République grecque, maîtrise parfaitement, en tant que juriste également, la question des dettes de l’Allemagne envers notre pays. En définitive, il apparaîtra à quel point les arguments des allemands manquent de fondement, s’ils osent procéder à la signature d’un traité de paix avec la Grèce, au lieu de se contenter du régime peu clair de la « situation non-en-guerre » qui est actuellement en vigueur. Alors, ils seront contraints de payer."

Le député européen qui a réuni un très grand nombre de voix aux élections et qui s’est exprimé contre les dirigeants du parti en critiquant fortement l’accord à l’Eurogroupe du 20 février dernier, parle des difficultés auxquelles le gouvernement est confronté, en soulignant que la question de la souveraineté du Peuple et du respect de la Constitution est d’une importance cruciale :

Les promesses préélectorales et les déclarations concernant le programme du gouvernement ne peuvent être réalisées que si le pouvoir passe entre les mains du peuple. Syriza a promis la souveraineté populaire qui, pour la Constitution actuellement en vigueur, est le fondement du régime politique, bien que tous les gouvernements au pouvoir à ce jour l’ont ignorée et méprisée. Le peuple attend, avant toute chose, du gouvernement qu’il a élu, d’appliquer la Constitution."

http://www.okeanews.fr/20150310-manolis-glezos-ce-que-lallemagne-nest-pas-arrivee-faire-par-les-armes-elle-la-reussi-par-leuro

APPEL AUX SYNDICATS FRANÇAIS MEMBRES DE LA CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE DES SYNDICATS (CES) POUR QU’ILS PROTESTENT CONTRE LES DÉCLARATIONS DE LA CES À PROPOS DU RÉFÉRENDUM GREC

Par le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP).
Le 2 juillet 2015.

Le mercredi 1er juillet 2015, la GSEE (Confédération générale des travailleurs Grec), le plus important syndicat des travailleurs du secteur privé en Grèce, totalement corrompu et contrôlé par le PASOK, affilié à l’inénarrable Confédération européenne des syndicats (CES), a fait une stupéfiante déclaration publique. Elle demande purement et simplement l’annulation du référendum voté par le Parlement grec, prévu le 5 juillet ! Le même jour, la CES a immédiatement proclamé son soutien à cet appel de la Confédération générale des travailleurs grecs.

Nous appelons les syndicalistes et tous les citoyens à signer le présent Appel pour exiger que la CGT, la FSU, la CFDT, FO, la CFTC, l’UNSA, syndicats français membres de la CES, condamnent les propos de la CES : les Grecs doivent être souverains et libres de choisir leur destin.