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Voynet envoie sa milice pour évacuer un squat
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Hier soir, mardi 31 janvier, des agents municipaux du service de la tranquillité publique (non, ce n’est pas une blague, c’est bien la dénomination de ce service) ont procédé à l’évacuation d’un squat 98, rue de Vincennes (dans l’ancien hôtel de la Tourelle). Trois personnes ont été jetés à la rue, alors que nous sommes en période de trêve hivernale, avec une température négative.
Des agents municipaux, donc. Pas la police nationale. Qui a laissé faire, et n’a procédé à aucune interpellation. Des agents municipaux, donc, appartenant à la direction de la tranquillité publique. Il ne s’agit pas de la police municipale de la ville. Et pour cause, il n’y en a pas. Seuls quatre agents municipaux ont ce statut, ce qui ne permet pas de nommer un directeur de la police municipale. En terme d’affichage, la maire peut donc se targuer de ne pas avoir de police municipale à Montreuil. Ca fait très "gôche" dans le discours. Mais c’est un trompe-l’oeil, un mensonge de plus.
Un groupe organisé au service des intérêts politiques de la maire : une milice quoi !
En réalité, le directeur de la tranquillité publique (qui n’est pas un personnage tranquille...) a constitué un groupe d’agents (au statut souvent précaire, ça évite d’avoir à convaincre) qui se charge ainsi, au gré des oukases de la maire, d’un certain nombre d’inavouables besognes. Tout ça dans un cadre déontologique digne des temps préhistoriques. On tape d’abord, on gaze, on insulte, et on ne discute de toute façon pas. Ah oui, ils disposent de quelques "instruments de persuasion" qui ne sont normalement autorisés qu’aux seuls policiers municipaux.
Imaginons le tableau : le directeur de la tranquillité publique, son chargé de mission (rompu à ce genre de mission, déjà sous l’ancien mandat...), et sa petite troupe, virant violemment trois squatteurs, sous le regard de la police nationale. Ca se passe bien à Montreuil, pas à Nice...
La maire persiste donc à utiliser ce "moyen" illégal de règlements de situations qui l’insupportent. En employant à des postes clés des gens non formés, non assermentés. Et je ne parle pas des simples agents. Ni le directeur de la tranquillité publique, ni son chargé de mission n’ont de toute façon les diplômes suffisants pour diriger une police municipale...
Le droit, la morale, le respect des règles, c’est pour les autres, ça sert à faire la belle sur les plateaux télés, dans les journaux ou à la sauterie grenobloise. A Montreuil, on profite du mauvais côté de la force...




