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Broyée par la bureaucratie FIDL
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Trois ans après l'affaire Dray, une ex-salariée de la fédération lycéenne porte plainte contre X notamment pour détournements de fonds sociaux et publics et harcèlement. Par Elsa Vigoureux et Marie Vaton.
Une ex-salariée de la FIDL (Fédération indépendante et démocratique lycéenne) a déposé le 24 janvier une plainte contre X avec constitution de partie civile au Tribunal de grande instance de Paris pour détournement de fonds sociaux et publics, abus de confiance, escroquerie, séquestration, harcèlement moral et vol. Trois ans après le classement sans suite de "l’affaire Julien Dray", Charlotte, 20 ans, dénonce un "système", dont elle aurait été "un pion, utilisé pour assainir des comptes suspects".
Son avocate, maître Brigitte Kadri, voit la FIDL comme "une machine à broyer des gens choisis pour leur situation de faiblesse, aux principes et aux méthodes sectaires".
Recrutée par la FIDL au printemps 2009 comme "animatrice chargée du développement des projets", alors que Julien Dray est soupçonné d’avoir bénéficié de financements indus du syndicat lycéen et de SOS-Racisme, Charlotte se dévoue corps et âme à la FIDL.
Aucune rémunération
Pendant plusieurs mois, elle ne perçoit aucune rémunération. Dominique Sopo, président de SOS-Racisme, consent à lui signer un chèque personnel de 1.000 euros.
"En dépannage…, raconte Charlotte. Il me dit que c’est une avance sur salaire, que si je veux être payée à l’avenir, il faut que je mette de l’ordre dans les comptes". La jeune femme s’y met, et découvre "l’absence de détail des comptes pour 2007, pas de documents comptables pour 2008, plusieurs salaires, dont le sien, qui ne sont pas comptabilisés".
La petite animatrice ainsi propulsée comptable de la FIDL signe "des chèques en bois", verse des salaires, jusqu’au jour où elle tombe malade en mai 2010.
Arrêtée, elle se retire chez ses parents à Villeurbanne. En août 2010, la FIDL la licencie pour "faute lourde" : elle aurait endetté l’organisation "à hauteur de 160.000 euros". Pour l’avocat de SOS-Racisme, maître Patrick Klugman, la plainte de Charlotte s’expliquerait donc ainsi : "Elle a repris les faits qu’on lui reproche pour les retourner contre la FIDL".
En attendant, c’est bien SOS-Racisme et la FIDL que Charlotte poursuit aussi devant le conseil des Prud’hommes de Paris. L’audience, qui d’ailleurs devait se tenir ce mercredi devant le bureau de jugement, a dû être renvoyée au 20 septembre prochain. Parce que la défense n’avait aucune pièce à communiquer. "Pas même un contrat de travail", déplore l’avocate de Charlotte.




