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Grèce : "les militants partent par milliers" de Syriza
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Grece-les-militants-partent-par-milliers-de-Syriza_a9693.html
Alors que les Grecs sont appelés à voter au mois de septembre, le parti d'Alexis Tsipras risque de ne pas obtenir le même score qu'il y a sept mois
C'est un pari risqué que fait Alexis Tsipras en convoquant de nouvelles élections en Grèce. Son parti, Syriza, a explosé. Son aile gauche a fait sécession et créé un nouveau parti contre le plan d’austérité que le Premier ministre a fini par accepter. Beaucoup d'anciens électeurs et de militants sont déçus et se sentent trahi après leur vote pour le "non" au référendum de juillet.
"Trahis". Dans les sections de quartier de Syriza à Athènes, le rideau de fer est baissé. On n'y voit pas âme qui vive. Les militants ne semblent pas se précipiter pour préparer la future campagne. Certains racontent que beaucoup ont pris leur distance avec le sentiment d’avoir été trahi après le non du référendum, comme Stadis. Ce Grec avait pourtant mis tout son cœur avec les jeunesses de Syriza pour faire gagner Tsipras. Mais pas question de rempiler. "Nos dirigeants ont pris une autre voie que celle sur laquelle on s’était mis d’accord. Et maintenant ils veulent que nous, la base, on les suive ? Je ne pense pas qu’on va le faire", déplore le militant, qui estime que "beaucoup de gens sont déçus. Très peu soutiennent encore Tsipras." A ses côtés, une amie s'estime aussi "trahie". "Je n'ai plus confiance", ajoute-t-elle.
Récupérer ces militants déçus. Au comité central de Syriza, Statis Kouvelakis confirme : les militants désertent. "Les gens partent par milliers. Des sections entières mettent la clé sous la porte", assure ce membre de l'aile gauche du parti. "Les militants de Syriza, comme des millions de Grecs, sont choqués, déçus et même révoltés par cette incroyable volte-face d’un gouvernement qu’ils ont élus il y a à peine sept mois pour rompre avec l’austérité et qui leur ressert une version aggravée de tout ce qu’ils ont subi pendant cinq ans", analyse-t-il. Cette aile gauche espère récupérer et s’appuyer sur cette base militante, cette jeunesse pleine d’espoir et qui a porté au pouvoir Alexis Tsipras et qui pourrait lui faire défaut dans un mois.
"Trahis". Dans les sections de quartier de Syriza à Athènes, le rideau de fer est baissé. On n'y voit pas âme qui vive. Les militants ne semblent pas se précipiter pour préparer la future campagne. Certains racontent que beaucoup ont pris leur distance avec le sentiment d’avoir été trahi après le non du référendum, comme Stadis. Ce Grec avait pourtant mis tout son cœur avec les jeunesses de Syriza pour faire gagner Tsipras. Mais pas question de rempiler. "Nos dirigeants ont pris une autre voie que celle sur laquelle on s’était mis d’accord. Et maintenant ils veulent que nous, la base, on les suive ? Je ne pense pas qu’on va le faire", déplore le militant, qui estime que "beaucoup de gens sont déçus. Très peu soutiennent encore Tsipras." A ses côtés, une amie s'estime aussi "trahie". "Je n'ai plus confiance", ajoute-t-elle.
Récupérer ces militants déçus. Au comité central de Syriza, Statis Kouvelakis confirme : les militants désertent. "Les gens partent par milliers. Des sections entières mettent la clé sous la porte", assure ce membre de l'aile gauche du parti. "Les militants de Syriza, comme des millions de Grecs, sont choqués, déçus et même révoltés par cette incroyable volte-face d’un gouvernement qu’ils ont élus il y a à peine sept mois pour rompre avec l’austérité et qui leur ressert une version aggravée de tout ce qu’ils ont subi pendant cinq ans", analyse-t-il. Cette aile gauche espère récupérer et s’appuyer sur cette base militante, cette jeunesse pleine d’espoir et qui a porté au pouvoir Alexis Tsipras et qui pourrait lui faire défaut dans un mois.