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Grèce : grève de 48h vendredi/samedi

Lien publiée le 9 février 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

ATHENES, 9 fév 2012 (AFP)

Les deux grandes centrales syndicales grecques, Adedy pour le public et GSEE pour le privé, ont appelé jeudi à une grève générale vendredi et samedi contre les nouvelles mesures de rigueur réclamées par l'UE et le FMI en échange d'un nouveau prêt, a-t-on appris de source syndicale.

"Nous appelons à une grève générale vendredi et samedi aux côtés du syndicat de la fonction publique", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la GSEE, confédération syndicale du secteur privé, après une nuit de réunion marathon des trois partis de la coalition gouvernementale sur le nouveau plan de rigueur.

Mardi, plus de 20.000 personnes ont manifesté à Athènes et Salonique à l'occasion de la première grève générale de l'année en Grèce contre la nouvelle potion de rigueur qui se profile pour le pays.

Le socialiste Georges Papandréou, le conservateur Antonis Samaras et le leader d'extrême droite Georges Karatzaferis se sont mis d'accord dans la nuit de mercredi à jeudi sur "tous les points du plan sauf un", selon un communiqué des services du Premier ministre Lucas Papademos, qui espère boucler un accord avec eux avant une réunion de l'Eurogroupe prévue jeudi soir.

Leur soutien à l'ensemble des mesures réclamées à la Grèce est la condition pour décrocher un deuxième prêt international vital.

Sans cette nouvelle aide d'au moins 130 milliards d'euros, la Grèce s'expose à un défaut de paiement le 20 mars, à l'expiration de 14,5 milliards d'obligations.

Le ministre des Finances Evangélos Vénizélos, qui a quitté Athènes jeudi pour Bruxelles, espère que les ministres des Finances de la zone euro prendront une "décision positive" sur ce nouveau plan d'aide, alors qu'il ne reste plus, selon le porte-parole du gouvernement Pantelis Kapsis, que "600 millions d'euros" d'économies à trouver "dont 325 millions seront réalisés par des abaissements de retraites".