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À Kiev, les fascistes tuent
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Ukraine-A-Kiev-%E2%80%A8les-fascistes-tuent_a9708.html
Alors que le Parlement votait hier une loi de décentralisation, les militants de Svoboda ont tué un membre de la garde nationale

Une avancée dans le sang. Plus de 90 membres des forces de sécurité ont été blessés et l’un d’entre eux a même été tué ce lundi, à Kiev devant la Rada, le Parlement ukrainien, suite à des jets d’explosifs de la part d’éléments du parti fasciste Svoboda. L’assemblée a voté en première lecture une modification constitutionnelle, un projet de loi de décentralisation qui accorde une autonomie plus importante aux régions orientales de Donetsk et de Louhansk. Les accords de Minsk, signés en février dernier, prévoyaient la tenue d’élections, selon le droit ukrainien, dans l’est du pays, afin de répondre partiellement aux revendications des séparatistes.
Les régions russophones orientales disposeront de plus de prérogatives
Les Occidentaux, au premier chef les États-Unis, réclamaient ces derniers mois que le président Petro Porochenko fasse voter de telles dispositions. Le vote de ce lundi va donc dans le bon sens : les régions russophones orientales disposeront de plus de prérogatives. Mais il n’est pas sûr que cela mette fin aux hostilités qui ont fait près de 7 000 morts en deux ans. En effet, jamais les autorités de Kiev n’ont accepté de s’asseoir à la table des négociations avec les séparatistes. On peut s’interroger sur la capacité du pouvoir à organiser un scrutin dans la zone contrôlée militairement par les républiques autoproclamées de Lougansk et Donetsk.
Mais tout ne se joue pas à l’est. À Kiev, les nationalistes tentent de faire échouer le projet. C’est le cas de deux membres de la coalition au pouvoir, notamment l’ex-premier ministre oligarque et ancienne égérie du mouvement de la place Maïdan, Ioulia Tymochenko, ou encore le dirigeant du parti radical, Oleh Liachko. Au total, 265 parlementaires ont voté pour le texte, suffisamment pour l’adopter en première lecture, mais l’approbation définitive requerra de franchir la barre des 300 parlementaires. Surtout, l’extrême droite, sur laquelle se sont appuyés les anti-russes au lendemain du renversement du président Viktor Ianoukovitch – Svoboda a participé au gouvernement –, est à la manœuvre. À sa manière.
Les régions russophones orientales disposeront de plus de prérogatives
Les Occidentaux, au premier chef les États-Unis, réclamaient ces derniers mois que le président Petro Porochenko fasse voter de telles dispositions. Le vote de ce lundi va donc dans le bon sens : les régions russophones orientales disposeront de plus de prérogatives. Mais il n’est pas sûr que cela mette fin aux hostilités qui ont fait près de 7 000 morts en deux ans. En effet, jamais les autorités de Kiev n’ont accepté de s’asseoir à la table des négociations avec les séparatistes. On peut s’interroger sur la capacité du pouvoir à organiser un scrutin dans la zone contrôlée militairement par les républiques autoproclamées de Lougansk et Donetsk.
Mais tout ne se joue pas à l’est. À Kiev, les nationalistes tentent de faire échouer le projet. C’est le cas de deux membres de la coalition au pouvoir, notamment l’ex-premier ministre oligarque et ancienne égérie du mouvement de la place Maïdan, Ioulia Tymochenko, ou encore le dirigeant du parti radical, Oleh Liachko. Au total, 265 parlementaires ont voté pour le texte, suffisamment pour l’adopter en première lecture, mais l’approbation définitive requerra de franchir la barre des 300 parlementaires. Surtout, l’extrême droite, sur laquelle se sont appuyés les anti-russes au lendemain du renversement du président Viktor Ianoukovitch – Svoboda a participé au gouvernement –, est à la manœuvre. À sa manière.




