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Plus de réfugiés, moins d’immigration : le nouveau slogan de la droite
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
De Laurent Wauquiez à Nathalie Kosciusko-Morizet, la plupart des dirigeants de LR proposent de durcir les critères du regroupement familial.
Accueillir les réfugiés ? D’accord, mais à condition de restreindre, par ailleurs, les flux du regroupement familial et de l’immigration «économique». Après des jours de flottements et de cacophonie, la droite converge vers cette position politiquement confortable : elle a le mérite de satisfaire à la fois ceux qui ne veulent ni rester à l'écart de l’élan de solidarité planétaire, ni laisser au FN le monopole du combat électoralement porteur contre «l’invasion» de clandestins. C’est ainsi, que Nathalie Kosciusko-Morizet et Laurent Wauquiez, les numéros deux et trois du parti Les Républicains (LR) ont pu tenir, ce mercredi matin à peu près le même discours. La première sur RTL, le second sur France Info. Une convergence rare chez ces deux responsables de LR, habitués à se contredire sur à peu près tous les sujets.
«Nos communes ne peuvent pas accueillir chaque année plus d’immigrés […] Si on fait plus sur les réfugiés politiques, je veux avoir la garantie que dans ma commune, j’aurai moins de migrants économiques cette année» a expliqué Wauquiez, maire du Puy-en-Velay. Au même moment, NKM, cheffe de l’opposition dans la capitale, opposait le caractère «inconditionnel» du droit d’asile au caractère«conditionnel» de l’immigration économique. Bien au-delà des 24 000 réfugiés (sur deux ans) déjà annoncés par François Hollande, il faut, selon elle, «dire aux Français qu’il y en aura beaucoup plus» qui devront être accueillis, car «si quelqu’un se noie, on lui tend la main».«Si le droit d’asile est notre priorité, on en tire les conséquences» a-t-elle ajouté. L’ex-ministre de l’Ecologie estime que cela impose de«restreindre fortement» l’immigration économique et le regroupement familial, principale voie de l’immigration régulière.
Frontière infranchissable
Sur ce dernier point, les sénateurs LR ont publié mardi des propositions très largement partagées à droite. Ils demandent que la France s’aligne sur l’Allemagne en faisant passer de dix-huit mois à deux ans le délai maximum d’attente pour un étranger qui souhaite faire valoir son droit au regroupement familial. Il propose également de relever de 18 à 21 ans l’âge maximum du conjoint admis au titre du regroupement. Selon les sénateurs LR, il faudra, par ailleurs, demander la «renégociation de la directive européenne» qui fixe les conditions du regroupement familial.
Tout en exigeant que l’accueil se fasse sur la base «du volontariat», de nombreux maires de droite croient pouvoir marquer une frontière infranchissable entre ceux qui fuient le chaos au Moyen-Orient et ceux qui seraient animés par des motivations «économiques». C’est le cas, par exemple, du maire de Cannes David Lisnard, prêt à ouvrir sa ville aux«vrais réfugiés politiques» qu’il oppose aux «clandestins économiques».«A Cannes, se sont réfugiés nombre de Siciliens et de Tunisiens fuyant le fascisme. Et nous n’avons pas à nous en plaindre. Les réfugiés politiques sont très souvent ceux qui s’intègrent le mieux parce qu’ils respectent non seulement les lois, mais aussi les mœurs du pays d’accueil» explique Lisnard au Point. Enthousiasme partagé par Jean-François Copé qui prône, sur son blog, un combat «sans pitié» contre l’immigration clandestine, tout en célébrant «l’assimilation» des réfugiés, comparable selon lui au parcours de ceux qui fuyaient les pogroms et le nazisme : «Les réfugiés devront apprendre le français, connaître et assimiler nos lois, travailler, respecter nos règles et nos traditions. Ils arrivent étrangers, ils doivent devenir Français».