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    Lien publiée le 19 septembre 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Le Monde) En Grèce, un paysage politique bouleversé par la crise

    Dimanche 20 septembre, les électeurs grecs sont de nouveau appelés aux urnes pour élire leurs députés. Ce scrutin, neuf mois à peine après le précédent, qui s’est tenu en janvier, se confirme une nouvelle fois l’explosion du champ politique. Après plus de trente-cinq ans de bipartisme presque parfait entre les socialistes du Pasok et les conservateurs de la Nouvelle Démocratie, les sondages prévoient la possible entrée de près de huit formations au Parlement, dimanche. Pour cela, les partis doivent dépasser le seuil de 3 % des voix. Le parti de la gauche radicale Syriza et les conservateurs de Nouvelle Démocratie sont pour le moment au coude-à-coude, autour de 30 % des intentions de vote, selon les enquêtes d’opinion. Tour d’horizon des partis en lice.

    • Syriza, la première force politique en difficulté

    Une affiche de Syriza, à Athènes, en Grèce, le 18 septembre. Le parti de la gauche radicale est crédité de 30 % des intentions de vote selon les derniers sondages.

    Cette coalition de la gauche radicale est devenue le premier parti de Grèce depuis les élections européennes de mai 2014, sous la direction d’Alexis Tsipras. C’est un parti politique de gauche, officiellement fondé en 2004 mais qui concentre en fait de nombreuses formations politiques préexistantes (13 au total) allant des eurocommunistes aux écologistes en passant par des eurosceptiques et des socialistes. Alexis Tsipras, ancien président du mouvement le plus important de la coalition, Synaspismós, en est le président depuis le 4 octobre 2009.

    Rassemblant 4 % des électeurs avant la crise, la formation est devenue la première force politique de Grèce en capitalisant sur un discours anti-austérité très populaire dans un pays où la pauvreté a crû fortement depuis 2010. Le 25 janvier, Syriza a emporté les législatives et porté Alexis Tsipras au pouvoir. Après de difficiles négociations avec les créanciers européens, et le Fonds monétaire international, le premier ministre a finalement adopté un nouveau plan d’austérité entériné par le Parlement grec le 14 août.

    Un divorce intervient alors avec la frange la plus radicale du parti qui ne lui pardonne pas ses renoncements. Près d’une quarantaine de députés refusent devalider l’accord. Et 25 quittent le parti à la suite du dissident Panayiotis Lafazanis pour créer l’Union populaire. Syriza est aujourd’hui crédité de 30 % des voix dans les sondages.

    • L’Union populaire, chantre de la ligne anti-euro

    Un meeting de l'Union populaire, le 15 septembre à Athènes.

    L’Union populaire (ou LAE) est une formation politique, pas encore tout à fait officiellement un parti, lancée par des dissidents de Syriza. Créée il y a quelques semaines seulement, elle est dirigée par Panagiotis Lafazanis, qui se fait désormais le chantre de la lutte anti-austérité. Il incarne surtout une ligne anti-euro, qui avait de tout temps existé au sein de Syriza. Pour LAE, la Grèce doit sortir de la zone euro et retrouver une monnaie nationale. La formation pourrait passer le seuil de 3 % des voix et entrer au Parlement et, comble du paradoxe, devenir ainsi un parti d’opposition à Syriza.

    • Nouvelle Démocratie, survivante du bipartisme

    Nouvelle Démocratie (ou ND), menée par Evangelos Meïmerakis, est un parti fondé par Konstantinos Karamanlis en 1974, deux mois après la chute de la dictature. Surnommé « le Vieux », Karamanlis a joué un rôle capital dans la vie politique grecque, pour lequel il a obtenu le titre honorifique d’ethnarchis (« chef de la nation »). Car c’est grâce à lui que la Grèce est véritablement entrée dans l’ère démocratique en mettant fin à la monarchie par référendum, en 1974. Il est aussi le fondateur d’une dynastie politique. Son neveu Kostas Karamanlis fut le dernier premier ministre avant le naufrage financier du pays entre 2004 et 2009.

    Lire aussi : Evangelos Meïmarakis, pompier de Nouvelle Démocratie

    ND s’est pendant plus de trente ans partagé le pouvoir avec les socialistes du Pasok, obtenant régulièrement plus de 50 % des voix. Elle subit elle aussi le rejet d’une partie de l’électorat grec qui rend les grands partis traditionnels responsables de leur situation. Mais contrairement au Pasok qui s’est totalement effondré, ND continue de mobiliser entre 25 et 30 % des voix. La Grèce compte un peuple de droite solide. Les sondages placent aujourd’hui ND au coude-à-coude avec Syriza, avec près de 30 % des voix.

    • Le Pasok, marginalisé depuis la crise

    Une affiche du Pasok, à Athènes, le 17 septembre 2015. Autrefois première force politique de Grèce, le parti n'est plus que l'ombre de lui-même depuis la crise.

    Le Mouvement socialiste panhellénique (Pasok) est aujourd’hui dirigé par Fofi Yenimata, la fille de Georges Yenimata, plusieurs fois ministre tout au long des années 1980 et 1990. Le Pasok est né le 3 septembre 1974, deux mois après la chute du régime des colonels. Son chef, Andréas Papandréou, était le fils de George Papandréou, qui, comme chef d’Enosi Kentrou (Union du centre) avait gagné les élections de 1965 en obtenant 53 % des voix. Après la dictature, Andréas Papandréou rejette cet héritage et fonde le Pasok. Le parti prend la tête du pays en 1981 ; le début d’un long règne qui va durer près de quatre décennies, parfois interrompu par quelques incursions de Nouvelle Démocratie.

    Fils d’Andréas, Georges Papandréou a été élu premier ministre en 2009. C’est lui qui, en révélant l’état réel des finances grec, a entraîné le début de la crise qui agite toujours le pays. Aujourd’hui le Pasok est totalement marginalisé et représente moins de 5 % des voix. C’est la principale victime de la recomposition du champ politique à l’œuvre en Grèce.

    Le Parti communiste de Grèce (ou Kommounistiko Komma Elladas, KKE) a été fondé en 1918. Jusqu’en 1974, il fut un parti illégal et à ce titre nombre de ses militants ont été torturés en Grèce. Le KKE a joué un rôle important pendant la résistance contre les nazis et pendant la guerre civile qui a suivi la seconde guerre mondiale en Grèce. Jusqu’à très récemment et pendant la crise, le KKE a réussi à garder le noyau de ses électeurs presque entier, à 8 %. Il est aujourd’hui à 6 % des intentions de vote.

    • To Potami, centriste et libéral

    Le chef de To Potami, Stavros Theodorakis, le 7 septembre.

    To Potami (« la rivière ») est un parti centriste libéral, fondé en mars 2014 par Stavros Theodorakis, journaliste star de la chaîne télévisée Mega. Le parti a été créé avec l’ambition de se présenter aux élections européennes de 2014, et d’yincarner le centre proeuropéen de l’échiquier politique, dans un paysage fortement polarisé entre gauche et droite.

    To Potami se caractérise par un positionnement à gauche sur les questions de société et à droite en matière d’économie. Aux élections de janvier, To Potami a rassemblé légèrement plus de 6 % des électeurs, se classant en quatrième position à quelques voix des néonazis d’Aube dorée. Aujourd’hui, la formation espère maintenir son score et se rêve en partenaire de coalition du prochain gouvernement si aucun des deux partis en tête n’arrive à obtenir de majorité absolue.

    • Aube dorée, un parti néonazi sous pression judiciaire

    Des militants d'Aube dorée, à Thermopyles, en Grèce, le 5 septembre.

    Parti politique néonazi, Aube dorée est officiellement créé en 1992. Longtemps anecdotique, le parti a fait brutalement son entrée au Parlement dès 2012, avec 6,97 % des voix. Un choc pour la société grecque mais qui révèle, à l’époque, le désarroi des électeurs qui ne savent plus pour qui voter et qui favorisent les partis qu’ils jugent antisystème. Son discours se concentre sur les thématiques xénophobes, souverainistes et nationalistes. Son slogan principal : « La Grèce appartient aux Grecs ».

    Le 18 septembre 2013, un militant d’Aube dorée poignarde à mort un militant antifasciste de 34 ans, Pávlos Fýssas. Il est arrêté et reconnaît les faits. Ce sera le début d’une longue enquête qui aboutit finalement à la mise en examen de plus de 70 membres ou sympathisants de la formation, dont la quasi-majorité de ses 17 députés, pour participation ou direction d’organisation criminelle. Le procès est en cours. Mais cela n’empêche pas le parti de se présenter au scrutin de dimanche. Il devrait se maintenir à plus de 7 % des voix.

    • L’Union du centre, outsider politique

    Fondée en 1992 et dirigée par Vassillis Leventis, l’Union du centre pourrait entrer pour la première fois, à la surprise générale, au Parlement. M. Leventis est un personnage longtemps raillé par le personnel politique grec et par les Grecs eux-mêmes pour ses interminables diatribes enflammées lancées depuis sa chaîne de télévision Kanali 67 dans les années 1990. Il visait à faire revivre l’héritage de certaines grandes figures politiques du passé, telles que les premiers ministres Elefthérios Venizélos, Georges Papandréou et Alexandros Papanastasiou. Dans les derniers sondages, M. Leventis flirte avec les 4 % d’intentions de vote. Une performance qui illustre parfaitement la fragmentation des voix lors du scrutin àvenir.

    • Les Grecs indépendants, partenaires disciplinés de Syriza

    Alexis Tsipras (droite) n'a pu diriger que grâce à l'alliance forgée avec l'ANEL, parti nationaliste fondé par Panos Kamenos (gauche).

    Egalement nommé ANEL, ce parti souverainiste dirigé par Panos Kammenos aura sans doute du mal à se maintenir au Parlement dimanche. Les sondages le placent en dessous de la barre des 3 %. Il était pourtant dans le gouvernement Syriza, l’allié de coalition d’Alexis Tsipras, qui rêverait de pouvoir recommencer l’expérience avec ce partenaire discipliné et loyal.

    Fondé en 2012 par Panos Kammenos, un dissident de Nouvelle Démocratie, ANEL est un parti très nationaliste, attaché à l’orthodoxie et hostile aux migrants. Privé de ce soutien, Tsipras devrait se tourner vers le Pasok et To Potami pourtenter de former une coalition s’il arrive en tête dimanche.

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    (20 Minutes) Législatives en Grèce: Qui est Vangelis Meïmarakis, le challenger surprise de Tsipras?

    PORTRAIT Les Grecs se rendent aux urnes dimanche pour des législatives anticipées, et le leader du grand parti de droite, Nouvelle Démocratie, talonne Syriza...

    Un mois après la démission d’Alexis Tsipras, la Grèce s’apprête à retourner aux urnes,dimanche, pour des législatives anticipées. Alors que la campagne électorale s’achève ce vendredi, les derniers sondages placent la gauche sortante Syriza et la droite de la Nouvelle Démocratie (ND) au coude-à-coude, avec moins d’un point d’écart. Face à un Tsipras qu’on ne présente plus, son rival conservateur, Evangélos Meïmarakis, fait figure d’inconnu. 20 Minutes fait les présentations.

    C’est un vieux briscard de la politique grecque

    Son nom est peu familier aux Français, mais Evangélos Meïmarakis est bien connu des Grecs. Du haut de ses 61 printemps, le leader de ND, considéré comme l’un des politiciens grecs les plus durs-à-cuire, est un homme d’appareil : il a passé 41 ans au sein du grand parti de droite. Cet avocat de formation et fils d’un député de droite, se dit « à l’aile gauche des conservateurs ».

    Député sans discontinuer depuis 1989, il a été secrétaire général de ND pendant cinq ans. Il a aussi été président du Parlement de 2012 à début 2015. Mais, si le benjamin Tsipras a moins d’expérience politique au compteur, il est tout de même considéré comme le plus apte à gouverner (37 % des sondés, contre 25 % pour Meïmarakis).

    Il doit un peu son statut de leader de Nouvelle démocratie au hasard

    S’il a toujours fait partie de ND, Meïmarakis a été propulsé à sa tête par un concours de circonstances : le 6 juillet dernier, il est nommé chef par intérim dans l’urgence, après la démission de l’ex-Premier ministre Antonis Samaras. Un congrès, prévu début 2016, devra désigner le nouveau leader.

    Mais celui qui est surnommé « Vangelis », a su capitaliser sur sa bonne fortune : salué comme une force unificatrice par ses collègues conservateurs, il a remis le cap au centre et réussi à réduire l’écart avec Syriza. Et, s’il transforme l’essai dimanche, il n’aura aucune raison de quitter la tête du parti.

    Il a son franc-parler

    Ce grand moustachu au crâne dégarni emploie un vocabulaire familier, très proche du grec de la rue, et cultive un air débonnaire. Il n’hésite ainsi pas à marteler : « Je suis qui je suis, et les gens ne sont pas obligés de voter pour moi s’ils ne veulent pas. » Il y a quelques années, il a même menacé un député s’interrogeant sur son rôle dans des achats de sous-marins de lui « baiser la gueule ».

    Lundi, lors d’un débat télévisé, cet orateur rusé et ne mâchant pas ses mots n’a pas hésité à traiter Alexis Tsipras de « petit menteur » qui a « détruit le pays », assénant : « Je ne veux plus jamais de vous comme Premier ministre. »

    Il se pose en rassembleur

    Malgré cette attaque contre Tsipras, le vétéran conservateur, qui semble vouloir appliquer à la Grèce tout entière ce qu’il prône depuis deux mois au sein de ND: il a promis de former une « équipe nationale avec tous ceux qui veulent y participer » pour gouverner, lors de son discours de clôture de campagne, jeudi à Athènes. Sans majorité absolue en vue, il appelle à une grande coalition avec Syriza, même s’il arrivait en tête de l’élection.

    « Les Grecs veulent avant tout de la stabilité politique et la collaboration de leurs représentants pour reprendre le chemin de la croissance », a-t-il affirmé lundi. Une coalition Syriza-ND est d’ailleurs le scénario en tête des préférences des électeurs (35 % des sondés). Mais Alexis Tspiras l’a catégoriquement exclu, estimant qu’il s’agirait d’une alliance « contre nature ».

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    http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Grece-Que-disent-les-derniers-sondages_a9738.html

    A quelques jours d'un scrutin crucial pour la Grèce, et pour la gauche européenne, que disent les sondages. SYRIZA recule (score donné entre 33,5% à 27,2% des suffrages), la ND talonne (30,5% à 26,4%). SYRIZA ne devrait pas avoir de majorité. Ni Unité populaire (4% à 3%), ni le KKE (6,6% à 5%) ne semble bénéficier du recul de SYRIZA. ANEL, le partenaire de coalition de SYRIZA joue sa survie (3,5% à 2,5%) - article et traduction Nico Maury

    Sondage de protothema (institut Alco) : SYRIZA en tête sans majorité. 

    Pour diriger un nouveau gouvernement, SYRIZA (130 députés) devra se tourner vers la droite Pasok (16 députés), l'Union des centristes (12 députés) et/ou To Potami (13 députés). 

    Si SYRIZA veut se tourner vers la gauche, le KKE pourrait faire l'appoint (20 députés) mais c'est fort peu probable que le KKE accepte de s'associer au parti d'Alexis Tsipras et Unité Populaire ne disposera que de 11 députés. 

    ANEL serait éliminée de la Vouli (2,8%). 

    http://www.protothema.gr/politics/article/508389/rouleta-i-kalpi/
    Grèce : Que disent les derniers sondages ?
     
    Sondage de topontiki (institut PulseRC) : SYRIZA à égalité avec la Nouvelle démocratie (ND). 

    La perspective de se sondage est peu parlante. On constate que SYRIZA devrait jouer à égalité avec la droite (ND). Les néonazis de l'Aube dorée arriveraient troisième (7%). To Potami et KKE recueilleraient 5,5% des voix. 

    Là aussi ANEL serait éliminée de la Vouli. 

    http://www.topontiki.gr/article/142375/ntermpi-gia-gera-neyra-apolyti-isopalia-tsipra-meimaraki-deihnei-i-nea-dimoskopisi
    Grèce : Que disent les derniers sondages ?
     
    Sondage de tvxs (institut Palmos Analysis) : SYRIZA en tête sans majorité. 

    SYRIZA arriverait en tête des élections, selon ce sondage,avec 33,5% et 135 députés. Un score qui ne permet à Alexis Tsipras de disposer de majorité. 

    Il pourrait ainsi se tourner vers la droite avec le Pasok (15 députés), To Potami (14 députés) et l'Union des centristes (11 députés). 

    Si SYRIZA souhaite se tourner vers la gauche, Unité populaire ne parviendrait pas a avoir plus de 8 députés et le KKE 13. 

    ANEL parviendrait a sauver son groupe à la Vouli (9 députés et 3,5%) 

    http://tvxs.gr/news/ellada/dimoskopisi-palmos-gia-tvxsgr-mia-monada-mprosta-o-syriza
    Grèce : Que disent les derniers sondages ?
     
    Grèce : Que disent les derniers sondages ?