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    Sarkozy aurait envisagé de liquider le statut de la fonction publique

    Lien publiée le 14 février 2012

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/election-presidentielle-2012/ump/0201896418849-sarkozy-veut-s-attaquer-a-la-reforme-du-modele-social-288672.php

    Parmi les mesures-chocs annoncées pour sa campagne, le chef de l'Etat aurait envisagé de mettre fin au statut de la fonction publique pour les nouveaux recrutés, avant d'y renoncer.

    Nicolas Sarkozy a pris pour habitude de rassurer ses troupes sur ses chances de réélection en leur promettant « des mesures-chocs » dans la campagne. Il aurait ainsi envisagé de s'att

    aquer au statut de la fonction publique, avant de finalement y renoncer. Selon plusieurs sources, le chef de l'Etat était prêt à proposer une vaste réforme mettant fin au statut actuel -et à l'emploi à vie -pour les nouveaux recrutés de l'Etat. Les fonctionnaires en poste n'étant pas concernés. Une mesure explosive, faisant suite à cinq années de réduction drastique des effectifs, avec le non-remplacement de un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, mais que l'Elysée a fermement démentie hier.

    « Panache » et « prise de risque »

    En revanche, après la réforme de l'indemnisation du chômage annoncée le week-end dernier dans le « Figaro Magazine », le chef de l'Etat semble continuer à vouloir se poser en réformateur du modèle social français. Pour éviter que la France ne connaisse le sort de la Grèce, il faut le réformer pour mieux le préserver, explique-t-il régulièrement; demander des reculs sociaux limités (ou qu'il juge tels), pour éviter de s'en voir imposer de plus massifs plus tard.

    Si Nicolas Sarkozy a fait ses premiers pas de précandidat sur le terrain des valeurs, il ne renoncerait pas pour autant à mener aussi campagne sur les thèmes économiques et sociaux, seul moyen de parvenir à faire la différence avec François Hollande. « Il reste persuadé que le candidat socialiste n'a pas sa puissance personnelle et ne supportera pas un ‘‘mano a mano'' de deux mois et demi », explique l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. D'où une stratégie en deux temps : d'abord imposer le face-à-face Sarkozy-Hollande en mobilisant la droite et en distançant Marine Le Pen ; ensuite, se mesurer à François Hollande sur la détermination à changer le pays. « Le problème est moins dans le programme de François Hollande que dans son diagnostic : il n'a pas vu les bouleversements du monde », poursuit Jean-Pierre Raffarin.

    « Avec François Hollande, ce serait cinq ans de sommeil au moment où la France a besoin de réveil », renchérit Bruno Le Maire, rédacteur du projet UMP. « Les Français ont toujours choisi pour président le panache et la prise de risque », poursuit un conseiller de l'Elysée. Risquée, la démarche l'est hautement : même s'ils ont mûri sur la question de la dette, comme le disent les sondages, les électeurs sont souvent enclins, en période électorale, à répondre aux sirènes de candidats protecteurs de leur modèle social.