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La bourgeoisie a lancé la chasse aux salariés "violents" d’Air France

Lien publiée le 8 octobre 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(20 Minutes) L’enquête se poursuit après les incidents chez Air France, au cours desquels deux cadres de la compagnie ont été brutalisés lundi. Selon le Parisien, au moins 26 salariéssoupçonnés d’avoir participé aux violences auraient été identifiés ou en cours d’identification par les enquêteurs de la police aux frontières, des agents de maintenance et du sol pour la plupart.

« Leur degré d’implication varie de l’acte de vandalisme à l’agression physique », d’après une source citée par le journal, qui estime que l’enquête sera compliquée: « excepté pour trois ou quatre personnes pour qui les images parlent d’elles-mêmes, pour les autres on va avoir besoin de témoignages pour accréditer les choses », précise-t-elle.

Les « meneurs » des incidents pas encore été identifiés

Douze des personnes identifiées porteraient sur la vidéo des autocollants ou drapeaux syndicaux CGT et FO, mais « rien ne prouve qu’ils sont encartés », selon la même source. Les « meneurs » des incidents n’auraient pas encore été identifiés, rapporte encore le quotidien, qui précise que deux hôtesses et deux pilotes figurent parmi les suspects.

Plusieurs centaines de salariés ont fait irruption lundi dans les locaux d’Air France où se tenait un comité central d’entreprise (CCE) consacré à un plan de restructuration prévoyant 2.900 suppressions de postes, et deux dirigeants ont été molestés. Sept personnes ont été blessées dans les incidents -cinq employés d’Air France et deux vigiles dont un a été grièvement atteint, selon la direction.

Dix plaintes ont été déposées « pour des violences » : six de vigiles et trois émanant de cadres de l’entreprise, à laquelle s’ajoute celle d’Air France pour « entrave au CCE » et « dégradations », selon une source judiciaire.