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Le scandale de la recapitalisation des banques grecques
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Un « cadeau » de 7 à 8 milliards pour le capital bancaire et une « déshellénisation » des banques.
La recapitalisation des banques : un grand scandale politique et économique.
L’ensemble des gouvernements, y compris celui d’aujourd’hui, ont des responsabilités politiques et pénales.
Le projet de loi et les décisions du gouvernement à propos des banques se sont soldés, comme tout le confirme, par un gros cadeau, particulièrement scandaleux, aux fonds spéculatifs étrangers qui vont prendre part à la recapitalisation des banques et, finalement, contrôler ces dernières.
Il est aberrant dans les circonstances actuelles que le peuple grec déjà appauvri et surimposé emprunte 8 milliards -selon des estimations modérées- avec pour résultat un contrôle des banques par les fonds étrangers. Pire encore, le scandale prend les dimensions d’un manquement aux engagements pris vis-à-vis des finances publiques, puisqu’il est hors de question que les milliards du trésor public, comme les 37 milliards de la précédente recapitalisation, soient un jour récupérés.
Le dirigeant de l’Unité Populaire (Laïki enotita), Panayiotis Lafazanis, a fait, à propos de ce scandale de la recapitalisation, une déclaration d’une extrême importance, très explicite, qui a cependant été complètement passée sous silence par tous les grands media.
La raison de ce silence est simple : cette déclaration faisait toute la lumière sur les intrigues malsaines entre le gouvernement et les banques, sans oublier les autres partis promémorandum.
Le scandale politique et économique du « cadeau » de plusieurs milliards fait aux banques
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration de Panayotis Lafazanis
« La recapitalisation des banques impulsée par le gouvernement Tsipras en plein accord avec la Nouvelle Démocratie, le PASOK, Potami et l’Union des Centres, dans une totale continuité avec l’action criminelle des précédents gouvernements mémorandaires, constitue un grand scandale politique et économique.
Une nouvelle fois, le gouvernement laisse une ardoise insupportable de plusieurs milliards aux citoyens déjà appauvris et surimposés, avec comme butin l’abandon quasi total des banques aux mains du privé, pour qu’il étrangle encore un peu plus la société et l’économie.
La seule véritable différence entre l’actuelle recapitalisation et les précédentes, c’est que les banques, avec les capitaux publics, s’acheminent aussi selon toute probabilité vers une totale « déshellinisation », passant directement, elles-mêmes et leurs administrations, aux mains de spéculateurs étrangers. Ce qui aura des conséquences encore plus sévères pour notre économie plongée dans la récession, mais aussi pour les ménages endettés, pour les maisons des citoyens, et pour les petites et moyennes entreprises endettées.
Les finances publiques, de même qu’elles n’ont pas récupéré les dizaines de milliards de la précédente recapitalisation seront anéanties dans le « trou noir » des politiques mémorandaires et de la spéculation des banques privées, avec les nouveaux milliards de l’actuelle recapitalisation.
Pourtant, le gaspillage de l’argent public au profit d’intérêts privés n’implique pas seulement des responsabilités politiques énormes, il constitue aussi un délit pénal très grave. »
Dimanche 1er novembre 2015
Traduction Jean Marie Reveillon




