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Plusieurs milliers de grecs ont manifesté ce mercredi
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Des milliers de Grecs manifestent contre le nouveau plan
Des milliers de Grecs ont manifesté mercredi dans le centre d'Athènes pour dénoncer la cure d'austérité exigée par les bailleurs de fonds de la Grèce en échange du nouveau prêt de 130 milliards d'euros qui lui a été accordé.
Des syndicalistes, des retraités et des communistes se sont réunis sous la pluie en face du Parlement, dans le centre de la capitale grecque. La police avait placé des barrières métalliques devant l'Assemblée pour tenter d'éviter une répétition des émeutes du 12 février.
Athènes avait été le théâtre de violences, plusieurs bâtiments étant incendiés et saccagés par des jeunes gens.
Les médecins et le personnel hospitalier ont appelé à une grève de 24 heures jeudi, les hôpitaux n'assureront qu'un service minimum.
L'accord d'échange de dette a été étudié par une commission parlementaire mercredi et doit être adopté en séance plénière jeudi. Le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, a indiqué à la commission des affaires économiques que l'accord devrait être promulgué vendredi.
Mardi, après une nuit d'ultimes tractations à Bruxelles, les ministres des Finances de l'Eurogroupe ont annoncé un accord sur un second programme de renflouement, évitant à la Grèce de sombrer dans la faillite ou de sortir de la zone euro.
Le Premier ministre, Lucas Papadémos, a dit que la Grèce devrait avoir achevé l'échange de dette prévu dans le cadre de son plan de sauvetage de 130 milliards d'euros autour du 10 mars au plus tard.
La conclusion de cet échange de dette fournira des fonds dont la Grèce a cruellement besoin. Le 20 mars, le pays doit procéder à un remboursement de dette de 14,5 milliards d'euros.
Dans le cadre de l'accord, il est prévu que les investisseurs acceptent une décote de 53,5% de la valeur de leurs obligations. Si le Parlement vote la loi, des Clauses d'action collectives (Cac) contraindront les investisseurs à accepter l'échange, une fois que le seuil d'une participation des deux tiers sera atteint, a indiqué un ministre mardi soir.
L'échange de dette est une partie très importante du plan de sauvetage. Il s'agit de ramener la dette grecque de 160% du produit intérieur brut (PIB) à 120,5% en 2020.
INSPECTEURS EUROPÉENS
La récession étant plus forte que prévu, la Grèce anticipe désormais un déficit budgétaire 2012 représentant 6,7% du PIB, contre un objectif précédent de 5,4%, selon le projet de loi sur les nouvelles mesures d'austérité publié mardi sur le site web du Parlement.
Par ailleurs, mercredi matin, Fitch Ratings a annoncé abaisser la note à long terme de la Grèce de CCC à C, tout en confirmant la note à court terme C. La note de la Grèce chez Fitch n'est désormais plus qu'à un cran au-dessus du défaut.
Le chômage atteint désormais presque 21%, l'économie, en récession depuis cinq ans, s'est contractée de 16% depuis 2008 et la criminalité est en hausse. De nombreux Grecs sont particulièrement mécontents de voir que des inspecteurs européens seront présents de manière permanente dans le pays pour vérifier que le gouvernement applique bien les termes du nouveau plan de sauvetage
Beaucoup de citoyens y voient une ingérence sans précédent qui montre que les partenaires européens, et au premier rang l'Allemagne, ne font plus confiance à la Grèce.
Dans le journal Le Monde daté de jeudi, le ministre des finances des Pays-Bas, Jan Kees de Jager, a demandé aux autorités grecques de faire preuve de "responsabilité".
"Comme nous, la France doit consacrer beaucoup d'argent à la Grèce alors qu'elle est elle-même contrainte à des choix budgétaires tendus. (...) C'est aux gouvernements grecs, l'actuel comme le prochain, après les élections d'avril, d'assumer leurs responsabilités. Nous devons être très stricts", a-t-il dit.
Dans un éditorial publié mercredi, le journal conservateur Eleftheros Typos souligne que la faillite du pays est évitée "pour l'instant". Le quotidien prévient que le plan de sauvetage est voué à l'échec "si la mise en place d'un programme d'austérité drastique - qui a mené le pays à un cercle vicieux de récession, avec un taux de chômage inégalé et une chute des revenus des travailleurs et des retraités (...) - continue"




