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La Russie annonce un plan de relance de 9 milliards d’euros
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(La Tribune) Le gouvernement russe tente de conjurer la crise économique qui sévit en Russie sous le double effet de la chute du rouble et des cours du pétrole.
Le plan anticrise que prépare le gouvernement russe pour soutenir l'activité économique, plombée par l'effondrement des prix du pétrole, représente un coût d'environ 750 milliards de roubles, soit 9 milliards d'euros, a annoncé jeudi le ministre de l'Economie, Alexeï Oulioukaïev.
Le coût "est de l'ordre de 750 milliards de roubles", a déclaré M. Oulioukaïev, cité par l'agence Tass, dont 310 milliards de roubles (3,7 milliards d'euros) de crédits aux administrations régionales déjà inscrits au budget 2016.
Rouble et pétrole ont sévèrement chuté
Le principe de ce nouveau plan de relance de l'économie, qui suit un premier paquet de mesures pris il y a un an, avait été dévoilé la semaine dernière alors que le rouble plongeait au plus bas niveau de son histoire face au dollar. La monnaie russe est plombée par l'effondrement des cours du pétrole, qui représente avec le gaz environ la moitié des rentrées budgétaires.
La Russie, visée également par des sanctions occidentales liées à la crise ukrainienne, a déjà vu son produit intérieur brut chuter de 3,7% l'an dernier et le Fonds monétaire international attend un nouveau recul de 1% cette année.
Selon plusieurs journaux russes, le plan préparé par le gouvernement comprend 96 points répartis en quatre chapitres: aides aux régions, soutien des secteurs les plus en difficultés (automobiles) ou prioritaires (agriculture), mesures sociales et réformes structurelles.
Les hausses des retraites rejetées
Il comprendrait ainsi de nombreuses mesures destinées à améliorer le climat des affaires pour les petites et moyennes entreprises, en réduisant les contrôles actuellement menés par de nombreux organismes et en renforçant l'indépendance des juges.
Certaines mesures proposées par le bloc social du gouvernement auraient en revanche été rejetées, comme une hausse des retraites en plus de celle, modeste, déjà prévue ou la limitation des salaires des dirigeants d'entreprises publiques.
En revanche, le plan pourrait contenir une mention de la nécessité d'entamer le débat concernant un relèvement de l'âge de la retraite, que le président, Vladimir Poutine, a récemment jugé inévitable à long terme.
Le flou perdure sur les sources de financement du plan
La question du financement de ce plan reste floue alors que la chute des cours du pétrole plombe le budget et que le président a ordonné que le déficit reste inférieur à 3% du PIB.
M. Poutine a réuni mercredi les responsables économiques du pays: conseiller économique du Kremlin, ministres de l'Economie et des Finances, président de la banque centrale.
La nouvelle année de baisse du niveau de vie des Russes qui se profile constitue un revers pour Vladimir Poutine, qui a bénéficié dans les années suivant son arrivée au pouvoir de taux de croissance spectaculaires alimentés par la manne pétrolière.
Cette prospérité a permis d'augmenter le pouvoir d'achat et de réduire la pauvreté parmi la population après les douloureuses années 1990, assurant au président une impressionnante popularité.




