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Grèce : la troïka exige l'adoption de nouvelles mesures d'économies budgétaires
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le rapport rendu en ce début de semaine par la dernière mission de la troïka (la Commission européenne, la BCE et le FMI) à Athènes fait beaucoup parler de lui en Grèce. La campagne électorale étant de facto engagée, voilà que les bailleurs internationaux de fonds annoncent que les rudes mesures d'austérité prises en toute hâte dès la fin du mois de février ne seront pas suffisantes pour endiguer la dérive budgétaire. « Les projections actuelles révèlent l'existence d'un écart fiscal en 2013 et 2014 de 5,5 % du PIB » en données cumulées, lit-on dans le long document de 189 pages (en ligne sur le site des « Echos »). La troïka déclare que « des coupes substantielles additionnelles dans les dépenses devront être annoncées et adoptées en Grèce dans les mois qui viennent, en particulier à l'occasion de la mise à jour de la stratégie budgétaire de moyen terme ». Le gouvernement s'active déjà sur ce front en passant en revue la totalité des programmes de dépenses, assure la troïka.
« Les risques très élevés »
< /b> Les économies qui devront être réalisées dans les deux prochaines années s'élèveront à environ 12 milliards d'euros. Et pas question que la Grèce fléchisse sur la voie tracée par les Européens, ont souligné, mardi soir à Paris, Wolfgang Schäuble et François Baroin, lors d'une conférence organisée par l'Institut Montaigne et la Fondation Genshagen. Le calendrier électoral très serré risque cependant de faire prendre du retard à l'adoption des nouvelles mesures d'austérité. Le gouvernement de Lucas Papadémos devrait fixer la date du vote peu après le 25 mars, croit savoir le quotidien grec « Kathimerini ». Des conseillers de ministres expliquent que les élections anticipées se tiendront le 6 ou le 13 mai. « Les risques très élevés » associés à l'éclatement probable de l'échiquier politique se traduisant par l'affaiblissement des deux grands partis qui soutiennent le gouvernement, le Pasok et la Nouvelle Démocratie, au profit de nouvelles formations et des opposants traditionnels au programme de la troïka sont bien connus par les bailleurs internationaux de fonds. « La détermination des autorités grecques à se tenir aux politiques convenues sera déjà testée dans les tout prochains mois quand il faudra identifier des mesures pour clore le large écart budgétaire pour 2013 et 2014 », lit-on dans le rapport. Une détermination qui, en l'état, n'est guère acquise.
Politique de rigueur renforcée
D'autant plus que la crise continuera de tenailler ce pays cette année et, peut-être, l'an prochain aussi. La troïka table sur une baisse du PIB en 2012 de 4,75 % avec le danger très concret que ce pourcentage ressorte plus élevé. Quant à 2013, la Grèce peut espérer, au mieux, une stagnation de l'activité. Les « tensions » créées par « la dévaluation intérieure » et « la consolidation budgétaire » ont « à courte échéance » un impact négatif sur la croissance. C'est dans ce contexte très difficile que la troïka exige que la politique de rigueur se renforce. Et elle rappelleque « la poursuite de l'assistance financière internationale dépend de l'amélioration de l'application des mesures ».




