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    UD CGT 75 sur la répression policière à Tolbiac

    Khomri Tolbiac

    Lien publiée le 20 mars 2016

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.frontsyndical-classe.org/2016/03/la-repression-policiere-a-tolbiac-le-17-mars-la-reponse-solidarite-et-convergence.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=not-for-profit-charities-causes

    L’Union locale CGT du 13ème arrondissement et l’Union départementale CGT de Paris dénoncent les violences policières du 17 mars 2016 à l’encontre des étudiants du campus de Tolbiac.

    Ceux-ci mènent une lutte exemplaire pour le retrait du projet de loi El Khomri, ainsi que pour construire un tout autre avenir que celui qui leur est promis par le gouvernement Hollande-Valls et par le patronat. Ils ont été empêchés hier de tenir leur assemblée générale, plusieurs d’entre eux ont été victime de violence policière, et 5 d’entre eux ont été arrêtés. Des journalistes ont également été malmenés par les forces de police.

    Nous approuvons les condamnations faites par les organisations et coordinations étudiantes, qui pointent du doigt la responsabilité de l’université dans ces événements. En effet, en refusant aux étudiants le droit de se réunir en assemblée générale, ce qui est pourtant parfaitement légitime, la direction de l’université est à l’origine des incidents.

    Nous ajoutons que la préfecture de police aurait été mieux inspirée de contribuer à faire du quartier Tolbiac-Olympiades un lieu tranquille pour ses habitants en cette fin d’après-midi du 17 mars plutôt que d’exposer les habitants, adultes et enfants, à des scènes de violence et aux effets des gaz lacrymogènes ! Les étudiants qui luttent pour leur avenir ne sont pas des délinquants : ils agissent, en convergence avec les lycéens, les salariés et les retraités, pour l’intérêt général.

    Nous allons encore davantage tisser des liens solidaires entre la CGT et les étudiants, en participant à leurs assemblées générales, en les invitant aux nôtres, en menant ensemble le travail d’explication sur les dangers du projet de loi « travail », et en luttant ensemble notamment dans la rue.

    Paris, le 18 mars 2016