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Le Blanc-Mesnil: la CGT appelle les agents communaux à la grève

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Lien publiée le 24 mars 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.leparisien.fr/le-blanc-mesnil-93150/le-blanc-mesnil-la-cgt-appelle-les-agents-communaux-a-la-greve-23-03-2016-5653651.php

La colère gronde au Blanc-Mesnil. Ce jeudi 24 mars, la CGT appelle les agents de la ville à faire la grève, pour dénoncer «des conditions de travail dégradées et un management brutal». «Cela fait quelque temps que les agents souffrent.

Le déclic, cela a été le dernier comité technique, le 22 février, lorsque lemaire s’est emporté contre l’absentéisme du personnel trop important», résume Antoine Foti, délégué CGT.

L’homme assure que ce jour-là, Thierry Meignen, maire (LR) élu en 2014, a qualifié les agents en arrêt-maladie de «saboteurs qui ont suivi et suivent toujours les consignes de l’opposition municipale». Sur le sujet, la CGT a demandé un rendez-vous avec le maire. «On n’a jamais eu de réponse», regrette le syndicaliste. Qui évoque une foule de pressions, au quotidien, sur les agents «qui n’auraient pas montré ostensiblement leur soutien à Thierry Meignen pendant la campagne des municipales, en 2014».

Ambiance de «chasse aux sorcières» selon des agents

Contactés, plusieurs agents confirment avoir l’impression d’une «chasse aux sorcières». «La politique, je m’en fous. Mais comme je n’ai pas milité pour le maire, il croit que je suis contre lui», assure Nadine*, qui a acheté un dictaphone pour «enregistrer tout ce que (ses) supérieurs lui disent». Même son de cloche chez une ex-agent au service état civil. «Pendant la campagne, l’équipe du maire actuel m’a demandé de les rallier, mais j’ai refusé. Du coup, j’étais responsable d’un service, et quand ils ont été élus, on m’a collée à l’urbanisme, puis comme assistante d’un autre service !»

De son côté, Thierry Meignen réfute formellement le terme «saboteurs». Mais confirme que l’absentéisme est «un problème, comme dans beaucoup de villes». «Budgétairement, cela a une incidence», ajoute-t-il. Quant à l’appel à la grève de la CGT, il l’estime «très politique et engagée pour l’opposition communiste».

«Les agents se sentent bien», assure le maire

D’ailleurs, dans un communiqué, Force Ouvrière se désolidarise de la CGT, accusant celle-ci de «démarche politique». L’édile poursuit : «Au Blanc-Mesnil, les agents se sentent bien. Nous avons mis en place les tickets restaurant, qui étaient très demandés, ainsi que d’autres avantages !»

Quant à une éventuelle chasse aux sorcières, Thierry Meignen s’en défend également, citant plusieurs contre-exemples : «La responsable du centre technique municipal qui a tracté contre moi... Elle est encore là !» Ainsi, le maire estime à «10%» la proportion d’agents faisant de la «résistance» : «Ce sont des communistes revanchards, qui n’acceptent pas l’alternance !»