Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Soutien à l’Ukraine résistante (19/02)
- Solidarité avec Joseph Daher contre la direction de l’université de Lausanne (19/02)
- L’IA générative a le potentiel de détruire la planète (mais pas comme vous le pensez) (19/02)
- Les actionnaires ne prennent pas de risques et ne créent pas d’emplois : nous les payons pour rien (18/02)
- Bétharram : BAYROU A LA MÉMOIRE QUI FLANCHE (18/02)
- Des jeunes Kurdes antifascistes attaqués par des néonazis (17/02)
- Attaque fasciste contre une soirée de projection organisée par des Kurdes (17/02)
- Manu Bompard sur BFM ce lundi (17/02)
- Reportage sur la visite en prison de Coquerel à Georges Ibrahim Abdallah (17/02)
- Blocage du port de Göteborg : un dirigeant du syndicat des dockers licencié pour son soutien à la Palestine (16/02)
- "L’écologie du spectacle est aveugle à la critique du capitalisme" - Clément Sénéchal (16/02)
- La classe est-elle le sujet qui fâche pour le féminisme ? (16/02)
- Pédocriminalité à Bétharram : Bayrou savait et n’a rien fait (15/02)
- Coquerel : Visite à Georges Ibrahim Abdallah emprisonné depuis 41 ans (14/02)
- Le capitalisme selon Marx | #AMFIS2024 (14/02)
- Mélenchon: "Bayrou cherche l’alliance avec l’extrême droite" (14/02)
- Interview de Serge Allègre, secrétaire fédéral de la FNIC CGT (14/02)
- La dette de l’Ukraine : un instrument de pression et de spoliation aux mains des créanciers (14/02)
- Vers un féminisme libertaire ? (14/02)
- Bétharram : l’AFFAIRE PÉDOCRIMINELLE qui peut faire TOMBER Bayrou (14/02)
- Empire du milieu et/ou Empire américain ? (14/02)
- Février 1975 : le procès des appelés du contingent de Draguignan (13/02)
- L’État turc et la question kurde : contradictions et fragilités d’un nouvel espoir (13/02)
- L’exigence d’un cessez-le-feu en République démocratique du Congo (13/02)
- Malcolm X et le combat pour les droits civiques aux États-Unis (13/02)
Appel des étudiants de Mulhouse aux salariés de PSA
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article149834
Appel des étudiants et lycéens mulhousiens aux salariés de PSA
Avec l’avant projet de la « loi travail » le gouvernement actuel brade un siècle et demi d’acquis sociaux au grand patronat. Nous ne pouvons accepter cette énième trahison et lutterons pour nous faire entendre, aussi longtemps qu’il le faudra.
L’alliance des salariées et des étudiants contre la loi travail C’est parce que votre précarité actuelle est un avant goût de celle que l’on veut nous faire subir demain que nous sommes convaincus que notre unité sera la clef de la victoire. En effet, c’est l’alliance de notre détermination et de votre pouvoir au sein de l’entreprise, comme c’est le cas chez Peugeot, qui viendra à bout de ce projet de loi et de la période de régression sociale dans lequel il a pris forme. C’est pourquoi nous nous adressons à vous, jeunes intérimaires et salariés et vous apportons notre soutien, conscients des difficultés qui sont les vôtres.
Salariés précaires aujourd’hui, étudiants et lycéens précaires demain
Face à la régression, nous vous soutenons La régression, vous connaissez déjà : les samedi quasi gratuits, le blocage des salaires, la baisse ou la suppression des primes, des conditions de travail exécrables, des pressions et sanctions, une embauche qui ne se fait plus qu’en intérim dans une précarité qui se généralise et le chantage permanent à l’emploi. S’y ajoute désormais le Nouveau contrat social N°2 actuellement testé à Rennes et ayant vocation à s’appliquer à l’ensemble du groupe : blocage des salaires pour 3 ans, suppression d’un certains nombre de primes et de jours de congés, d’ancienneté et RTT… La liste est longue.
Le président du groupe PS à l’Assemblée a défini l’objectif : « Il faut que le CDI ne soit pas une prison pour le chef d’entreprise ». Eh bien, nous maintenons qu’il ne faut pas que la précarité soit la prison des salariés !
Nous ne voulons pas de cette société Nous ne rêvons pas de devenir millionnaires, comme nous le propose Macron. Pas plus que de nous « habituer à vivre avec le terrorisme » ou la crise, qu’on nous présente comme une fatalité depuis l’enfance. Nous sommes révoltés que 62 personnes dans le monde possèdent autant que la moitié de l’humanité, régissant son destin et la sommant de se serrer la ceinture. Nous sommes révoltés qu’en 2015 les 500 les plus riches du pays se soient enrichis de 25% ; nous sommes révoltés comme le révèle le scandale Panama Papers que la fraude fiscale soit l’équivalent en France du déficit public qui permet au gouvernement de justifier l’austérité, les ponctions sur la Sécurité Sociale ou les services publics, le blocage des salaires, les licenciements et la loi travail elle-même ; nous sommes révoltés encore que votre PDG gagne 14 500 euros par jour, samedi et dimanches compris, alors que plus de 1 million de personnes qui travaillent, intérimaires, CDD, précaires, temps partiels ne gagnent pas plus de 800 euros par mois et que 82% de la population active touchent à peine plus que le SMIC.
Ainsi, depuis le 9 et par le maintient de nos actions les 17, 24 et 31 mars, nous, étudiants, lycéens et jeunes travailleurs nous sommes opposés à l’avant projet de loi travail aussi appelé « loi El Khomri », demandant son retrait total, absolu et définitif. Malgré les difficultés à nous mobiliser en cette période d’examens et face à l’omniprésence policière, le mouvement mulhousien a progressivement pris de l’ampleur et se maintiendra tant que ne sera pas retiré ce projet de loi. Plusieurs AG ont eu lieu ainsi que la formation d’un comité de lutte rassemblant des jeunes de tous horizons. Nous n’en sommes donc qu’à nos débuts.
Nous serons à la manifestation du 9 avril et à toutes les suivantes car nous savons qu’il faudra être unis et toujours plus nombreux pour faire reculer le gouvernement, aux ordres de Pierre Gattaz. Nous espérons que vous y serez nombreux !
Lycéens, étudiants, chômeurs et salariés, c’est tous ensemble qu’on va gagner !
Les étudiants, lycéens et jeunes travailleurs mulhousiens mobilisés contre la loi travail