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Intervention policière à l'ENS et arrestations
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Communiqué du Comité de mobilisation de l’École Normale Supérieure
Alors que les grévistes allaient entamer leur 100ème jour de grève et que les négociations avec la direction suivaient leur cours, la directrice de l’École Normale Supérieure, Monique Canto-Sperber, a décidé d’ordonner l’évacuation des locaux occupés par les grévistes et les étudiant-e-s qui soutenaient le mouvement. A 6h ce matin, les forces de l’ordre, en nombre conséquent, ont délogé les occupant-e-s sans sommation, en défonçant la porte. Quatorze personnes ont été arrêtées et sont actuellement retenues au commissariat du 5éme arrondissement, dont 4 élèves de l’École militants et militantes de SUD Étudiant.
Après le référé au tribunal administratif et les menaces quotidiennes des huissiers, la direction de l’ENS franchit un pas de plus dans la répression de ses propres salarié-e-s précaires et étudiant-e-s syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s. Le mouvement social est déterminé à continuer la lutte et ne cédera pas aux pressions comme aux menaces physiques.
Nous appelons à un rassemblement de solidarité avec les interpellé-e-s, élèves et grévistes, à 9h devant le commissariat du 5ème arrondissement (4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, 75005 Paris, métro Maubert-Mutualité). Ce rassemblement sera suivi d’une Assemblée Générale à l’ENS (45 rue d’Ulm) à 12h à laquelle vous êtes tous et toutes convié-e-s.
COMMUNIQUE DE PRESSE FEDERATION DE L'EDUCATION, DE LA RECHERCHE ET DE LA CULTURE CGT
Ce mardi 19 avril 2011, à 6h00, les forces de police sont entrées dans l'enceinte de l'École Normale Supérieure rue d'Ulm pour évacuer les locaux de la direction occupés par les étudiants et personnels en lutte contre la précarité dans la Fonction Publique et leur établissement en particulier.
La FERC et la FERC Sup CGT condamnent avec fermeté cette provocation supplémentaire de la directrice de l'ENS qui exprime une fois encore tout le mépris et la suffisance dont elle a su faire preuve à l'égard des personnels contractuels précaires depuis le début de ce mouvement :
· plus de trois mois à ignorer les personnels, leurs revendications et leurs demandes répétées d'ouverture de discussions,
· l'obligation d'une réunion au ministère le mercredi 13 avril, plus de 90 jours après le début du conflit, pour créer les conditions de la discussion,
· malgré les recommandations du ministère, son absence à la réunion interne à l'école qui suit et dès le lendemain, la rupture des discussions sous des prétextes fallacieux,
· des propositions qu'elle ne peut tenir le surlendemain et ne font que renforcer la radicalisation du mouvement,
· et, aujourd'hui, la décision de demander aux forces de police d'intervenir.
Cette dernière décision de faire appel aux forces de police alors que la négociation débutait à peine ne peut qu'exacerber les tensions et dénote d'une curieuse conception du dialogue social au sein de l'ENS qui aboutit aujourd'hui à l'impasse. Ce qui démontre l'absence de réelle volonté de discussion de la part de la directrice.
La réunion du mercredi 13 avril 2011 au ministère avec des représentants des personnels en grève accompagnés par des représentants de la FERC CGT et de la FERC Sup CGT avait permis de dégager de réelles pistes de travail susceptibles d'ouvrir vers une sortie de crise. Certains sujets de discussion étaient en voie de résolution et il restait à prendre un peu de temps pour engager une négociation sereine et franche pour reconstruire une confiance perdue et déboucher sur des solutions correspondant aux attentes immédiates des personnels en lutte.
La FERC et la FERC Sup CGT ont fait, quand il le fallait, des propositions en ce sens qui ont été ruinées par les initiatives malheureuses et provocatrices de la directrice de l'ENS.
Le syndicat FERC Sup CGT est aujourd'hui porteur d'un projet de protocole de crise que la FERC CGT et la FERC Sup CGT demandent à la direction de l'école de prendre en compte sans attendre pour construire, dans le dialogue et la concertation, une issue rapide à la crise et que soit enfin reconnue la dignité des personnels précaires de l'établissement.
Montreuil, le 19 avril 2011
Communiqué du NPA. Non à l'évacuation de l'Ecole normale supérieure.
La direction de l'Ecole normale supérieure a fait procéder, ce matin, à l'évacuation des locaux administratifs par la Préfecture de police, suite à un feu vert donné par le tribunal administratif, en date du 9 avril.
Depuis le 10 janvier, une douzaine de précaires de la restauration et de l'entretien sont en grève, avec le soutien des étudiants pour obtenir leur titularisation.
La direction de l'ENS, et la ministre de tutelle Valérie Pécresse, après des semaines de blocage, avaient concédé des CDI, mais pour une partie des précaires seulement. Le NPA, solidaire de ce mouvement depuis le début, proteste énergiquement contre l'évacuation des occupants par les forces de police et exige que la totalité des employés précaires soient titularisés.




