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France Télé: la motion de défiance contre Field largement adoptée
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Libération) 65% des salariés du groupe ont voté ce mardi la motion de défiance contre leur directeur de l'information.
Le résultat est sans appel. Les journalistes de France Télévisions ont adopté ce mardi à une large majorité de 65,14% la motion de défiance contre leur directeur de l'information Michel Field. La question posée lors de ce vote à bulletin secret était : «Faites-vous confiance à Michel Field pour diriger l’information de France Télévisions ?» 314 votants ont répondu «non», 88 «oui», et 80 «ne se prononce pas». La participation s’élevait à 67,65% à la clôture du vote, à 19h, ont indiqué les sociétés des journalistes (SDJ) de France 2, France 3 et du site FranceTV Info sur leurs comptes Twitter.
Les SDJ ont décidé d’organiser ce vote pour protester contre «le mépris, la désinvolture et parfois la grossièreté affichés par le directeur de l’info». Les journalistes du groupe reprochent notamment à Michel Field d’avoir «menti» à plusieurs reprises, affirmant des choses lors de réunions internes avant de faire volte-face lors de ses prises de parole publiques ou d’être démenti par des informations parues dans la presse. Ce fut le cas lorsque la refonte d’Envoyé spécial a été confiée à Elise Lucet, quelques heures après que les présentatrices historiques du magazine, Guilaine Chenu et Françoise Joly, avaient reçu des garanties sur leur avenir.
Les rédactions de l’entreprise publique ont chacune des revendications particulières : France 2 s’inquiète des changements à venir dans les programmes et du soupçon de connivence politique pesant sur Field, France 3 refuse la fusion avec France 2 et le site France TV Info redoute son absorption dans la chaîne d’info en continu à venir. Mais toutes critiquent le dilettantisme et la désinvolture de leur directeur de l’information. La crise, qui couvait depuis des semaines, a éclaté après son passage le 10 avril dans Le Supplément, l’émission de Canal+, où il avait assuré à propos d’une grève la semaine précédente : «Ça m’en fait bouger une sans faire bouger l’autre.»
Très affaibli mais toujours soutenu par Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, Field a fait acte de contrition dans le Parisien-Aujourd’hui en France samedi: «Quel que soit le résultat du vote, j’entends le malaise et les critiques (...) J’entends cette défiance. J’ai eu tort d’adopter une attitude désinvolte sur le plateau de Canal +. Je suis directeur de l’information du service public, ma parole a un poids. Par ailleurs, j’aurais dû mieux associer les cadres de la rédaction aux décisions que j’ai prises. Mon rôle est d’entraîner les équipes et de porter avec elles des idées nouvelles.»
L’ex-journaliste de TF1 et Europe 1 a toutefois exclu de quitter son poste.«Quand il y a une motion de défiance, c’est un singulier rappel à l’ordre. On écoute ce que cela veut dire et on y répond. Je n’ai pas l’intention de démissionner.»




