[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

La justice bourgeoise frappe : 5 ans ferme pour les meneurs d'une mutinerie

Lien publiée le 13 avril 2012

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

RENNES, 13 avr 2012 (AFP)

Les meneurs d'une mutinerie qui a éclaté mardi au centre de détention de Vezin-le-Coquet, près de Rennes, ont été condamnés à cinq ans de prison ferme en comparution immédiate, a-t-on appris vendredi auprès du tribunal de grande instance de la capitale bretonne.

Faouzi Harbaoui, 52 ans, et Grégoire Larnier, 24 ans, avaient agressé un surveillant, puis ouvert des portes de cellules avec les clés qu'ils lui avaient dérobées, entraînant une dizaine de détenus à leur suite.

Deux autres prévenus ont été condamnés à un et deux ans ferme lors de l'audience jeudi.

La mutinerie, au cours de laquelle un matelas avait été incendié et des projectiles avaient été jetés sur les hommes de l'équipe régionale d'intervention et de sécurité venus à la rescousse, avait été maîtrisée au bout de trois heures. Le surveillant, molesté à coups de poing, avait été transporté à l'hôpital.

Des représentants syndicaux des gardiens avaient relevé le caractère "prémédité" de la mutinerie, qui a coïncidé avec un mouvement de grogne des gardiens de prisons.

A l'audience, Faouzi Harbaoui, qui purgeait une peine de 23 ans de réclusion, a confirmé avoir provoqué les incidents pour pouvoir changer d'établissement. "Il était dans une forme de désarroi après avoir écrit en vain plusieurs courriers en ce sens et mené une grève de la faim", a plaidé son avocate, Me Inès Tardy-Joubert.

Le tout nouveau centre pénitentiaire de Vezin-le-Coquet, ouvert en mars 2010, est régulièrement critiqué par les syndicats et les défenseurs des détenus pour sa configuration, qui réduit les "contacts humains" entre détenus et surveillants. L'établissement souffre en outre de surpopulation (768 détenus pour 690 places).