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Augmenter les salaires, ou faire disparaître l’argent ?

Lien publiée le 19 avril 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://unionpourlecommunisme.wordpress.com/2012/04/17/augmenter-les-salaires-ou-faire-disparaitre-largent/

Les riches se vautrent dans un luxe indécent, les travailleurs sont poussés vers la misère. L’augmentation des salaires est un objectif de lutte juste. Mais les organisations à « la gauche de la gauche » axent essentiellement leur activité politique autour de cette perspective. Elles ont tort car c’est une lutte sans fin, qui ne s’attaque pas au cœur du capitalisme. Ce qui aura été obtenu par de dures grèves commencera à être mis en cause le lendemain, dès que les salariés retourneront au travail.

Notre capacité sociale à produire des biens et des services a progressé à tel point qu’une heure de travail par jour et par personne serait en moyenne suffisante, si l’effort était bien organisé et réparti entre tous et toutes, pour pourvoir à l’ensemble des besoins fondamentaux. Des études le montrent. Il faudrait pour cela supprimer le gaspillage de la bureaucratie, du militarisme, du conditionnement idéologique de la société, et surtout les fantaisies coûteuses des classes riches.

Tous les secteurs utiles pourraient être intégralement socialisés, soit immédiatement, soit progressivement, c’est à dire produire des biens gratuits. La gratuité de la nourriture, de l’habillement, du logement, de l’eau, de tous les besoins fondamentaux peut être décidée immédiatement. Nous avons bien imposé par le passé celle de la santé et de l’éducation, remise en cause aujourd’hui. Tous et toutes devront contribuer à la production planifiée de ces biens et de ces services. Leur accumulation individuelle sera limitée par les règles simples de la décence. Pour le reste, l’association libre entre les individus et les groupes permettra de s’épanouir et de produire sans être aliénés toute sa vie dans le même emploi répétitif.

Nous sommes présents dans les luttes pour de meilleurs salaires, contre les licenciements. C’est une question urgente de survie pour les prolétaires. Mais nous n’y réclamons que de meilleures conditions de détention dans la prison capitaliste. Pour aller plus loin, changer vraiment les choses, il faudra prendre le pouvoir et décider la gratuité de tous les biens et services nécessaires à la vie, en mettant en commun tout ce qui permet de les produire. C’est la base du communisme – qui libère l’activité humaine en rendant l’argent, et donc le salariat, superflus.