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    Une sénatrice PS pour la semaine de travail de quatre jours

    Lien publiée le 16 août 2016

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.lefigaro.fr/emploi/2016/08/16/09005-20160816ARTFIG00204-une-senatrice-ps-pour-la-semaine-de-quatre-jours.php

    Marie-Noëlle Lienemann, candidate déclarée à la primaire en vue de la présidentielle, a également prôné, ce mardi sur RTL, une sixième semaine de congés payés et un Smic à 1300 euros net par mois.

    Six semaines de congés payés au lieu de cinq, des semaines de quatre jours et un Smic à 1300 euros net par mois, c'est ce qu'a revendiqué Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste et candidate à la primaire en vue de la présidentielle, sur RTLce mardi matin.

    «Il faut ouvrir les négociations pour que la semaine de quatre jours se fasse sans coût supplémentaire pour les entreprises notamment en utilisant une partie des crédits du chômage pour pouvoir aider à des créations ou des maintiens de poste», a-t-elle précisé.

    Concernant la sixième semaine de congés payés qu'elle souhaite mettre en place, elle part de deux constats pour la justifier. Le premier: «Cela fait maintenant depuis 2002 que nous n'avons pas réduit le temps de travail». Le second? «C'est un mouvement irrémédiable de l'humanité et d'autant plus avec les nouvelles technologies et le numérique, on se rend compte que le temps de travail pour produire, et d'autant plus si on veut moderniser le pays, en le robotisant, est de moins en moins important». Conclusion, il faut «partager ce gain technologique entre le profit et les conditions faites au salariés». «Je précise aussi que ce n'est pas travailler moins, c'est faire en sorte que la France travaille globalement plus en faisant en sorte que chacun travaille moins mais qu'on travaille tous».

    «Pas de lien mécanique» entre nouvelles technologies et temps de travail

    Pour Olivier Cousin, professeur de sociologie du travail à l'Université de Bordeaux, «on peut supposer que les nouvelles technologies réduisent le temps de travail mais ce n'est pas mécanique. On peut également penser que la dématérialisation augmente le temps de travail puisqu'avec les ordinateurs, par exemple, on va regarder ses mails à la maison ou terminer un rapport dans le train…» Les limites entre vie privée et vie professionnelle sont donc plus floues en raison des moyens technologiques.

    Quant au temps de travail, le sociologue estime qu'il y a effectivement une tendance, à long terme, à une réduction. Selon lui, les 35 heures ont généré des emplois et n'ont pas impacté la productivité, «au contraire». «On ne doit donc pas s'interdire d'expérimenter des nouvelles façons de faire. Malheureusement ce débat est noyauté par des postures».