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Les manœuvres secrètes de Hollande pour imposer la loi travail
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
"Le Monde" raconte comment le président est parvenu à faire passer le texte, au détriment des frondeurs et de l'aile récalcitrante de sa majorité.
Par Le Point.fr
Une enquête du "Monde" détaille la stratégie de François Hollande pour réduire la contestation des frondeurs à néant, lors de l'adoption de la loi travail. © AFP/ STEPHANE DE SAKUTIN
Le jeudi 5 mai 2016, et alors que se profile le vote, Boris Vallaud fait parvenir à François Hollande une note secrète, dont Le Monde révèle la teneur. « Il paraît difficilement concevable, dans ces conditions, d'aller au vote », lui dit-il. Avant de conclure : le recours au 49.3 ne sera « ni un acte d'autorité ni un acte de faiblesse ». Et Vallaud de conseiller le président sur les manœuvres politiciennes à adopter : il faut « feindre de croire que tout le monde est de bonne volonté, avant de constater que les effets ne sont consentis que du côté de l'exécutif [...]. Pousser le dernier carré des frondeurs dans ce qui devra apparaître comme leurs excès. Le 49.3, c'est eux qui l'imposent, pas la majorité de la majorité ».
La menace du retrait des investitures
François Hollande suivra chacune des recommandations de son conseiller. Ne reste plus qu'à calmer les ardeurs du rapporteur du projet de loi, Christophe Sarague, qui tente tant bien que mal d'obtenir un accord avec les frondeurs. Surtout, il ne faudra retenir aucun de leurs amendements. Le 8 mai, et alors que tout est acté, François Hollande se confie à nouveau au Monde. Et lâche, avec une évidente mauvaise foi, que tout reste discutable : « Ça permet d'avoir un dialogue social qui puisse changer à terme le syndicalisme et le dialogue social en France. »
Tout se passe comme prévu. Et lorsque 56 députés socialistes déposent une motion de censure et échouent de deux petites voix, François Hollande est furieux. Le président pousse Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS, « à menacer les députés insoumis en leur retirant notamment l'investiture pour les élections législatives de 2017 », selon Le Monde. Quant aux manifestations qui ont réuni partout en France des centaines de milliers de personnes contre la loi travail, le président dit ne « pas avoir pensé qu'on était en face d'un mouvement puissant. Je n'ai pas senti une déferlante ». À bon entendeur...