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Quand le Front de Gauche mendie auprès du PS....

Lien publiée le 11 mai 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article127769

Alors que Jean-Luc Mélenchon, à gorge déployée jusqu’à s’arracher les cordes vocales, nous jurait qu’il ne passerait aucun accord avec le PS pour la séquence des législatives, force est de constater que notre "railleur providentiel", déçu par son score du premier tour des présidentielles, piétine avec ses gros sabots ses grands principes sacerdotaux ! En effet, sous couvert de faire barrage à l’extrême droite dans des dizaines de circonscriptions, le Front de gauche demande au PS de négocier des candidatures communes pour les prochaines législatives. Le PS, qui ne semble pas disposé à accorder de belles offrandes aux représentants du Front de Gauche, souhaite étudier cette demande au cas par cas pour environ 50 circonscriptions observées à la loupe. Le Front de Gauche juge que le panel n’est pas assez large et propose de discuter sur la base de 115 circonscriptios pointées comme "dangereuses" et susceptibles de mettre en danger la gauche face au FN.

Au delà du cirque médiatique auquel s’apprête à se livrer Jean-Luc Mélenchon face à son irréductible "bête noire" Marine Lepen à Hénin-Baumont, nous ne pouvons encore une fois que constater le dévoiement de positions de principes établies, revendiquées mais au bout du compte sacrifiées sur l’autel d’intérêts électoralites supérieurs.

En effet, l’argument "du barrage au FN" ne tient pas. Le Front de Gauche est me semble t-il favorable à la proportionnelle intégrale. Ainsi, dans ce cas de figure précis, il ne pourrait pas s’opposer à une irruption massive de parlementaires du FN à l’assemblée nationale comme ce fut le cas en 1986. Le Front de Gauche veut se cacher derrière cet écran de fumée pour justifier des "négociations avec le PS" qu’il n’ose admettre afin de ne pas heurter les sensibilités de son électorat le plus radical et ne pas injurier par la même occasion ses engagements pré-électoraux.