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Notre camarade Jean-Marc Rouillan en liberté conditionnelle à Marseille
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
"Je suis allé aux Baumettes à 09H00, j'ai rendu le bracelet électronique et l'appareil de surveillance de probation", a-t-il expliqué à l'AFP.
Sorti dans la discrétion, échappant aux caméras, M. Rouillan, en semi-liberté depuis un an, a ensuite assisté sur la Canebière à une action du Nouveau parti anticapitaliste, où il milite, dans le cadre de la campagne des élections législatives, a-t-il indiqué.
Le cofondateur de l'ex-organisation armée d'extrême gauche, qui à 59 ans en a passé au total 24 en prison, sans compter les périodes de semi-liberté, a dit ne pas ressentir "d'excitation particulière". "C'est la vie qui continue", a-t-il simplement déclaré.
M. Rouillan restera soumis pendant six ans à de nombreux contrôles. Il devra résider dans le département des Bouches-du-Rhône, indemniser les victimes à hauteur de 150 euros par mois et ne pas porter d'armes.
"On m'a appliqué une très vieille loi du XIXe siècle et je suis interdit de séjour dans tous les départements frontaliers et les grandes villes", a-t-il relevé.
L'ancien activiste, qui continuera à travailler pour la maison d'édition Agone à Marseille et n'a "pas le droit de parler précisément des faits" pour lesquels il a été condamné, a "plusieurs livres "en préparation". Il a déjà publié une dizaine d'ouvrages, le dernier en date étant "Autopsie du dehors: carnet d'été d'un relégué sous surveillance électronique", son tout premier récit écrit hors de prison.
Avec les trois autres membres du groupe, Jean-Marc Rouillan avait été arrêté en 1987 dans une ferme à Vitry-aux-Loges (Loiret) et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, notamment pour les assassinats de l'ingénieur général de l'armement René Audran et du PDG de Renault, Georges Besse.
Il avait déjà bénéficié d'un régime de semi-liberté en 2008, mais celle-ci avait été révoquée la même année pour une interview accordée à L'Express dans laquelle l'homme déclarait qu'il ne "crachait" pas sur tout ce qu'il avait fait. Ces propos lui avaient valu de retourner en prison pendant deux ans et demi.
Le 13 avril, le tribunal d'application des peines de Paris lui a finalement accordé une liberté conditionnelle. Le parquet a fait appel de cette décision, mais cet appel a été rejeté mardi.