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Ferrari voulait de la punchline, elle a eu Montebourg et Bolloré
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'ancien ministre du Redressement productif s'en est pris à Vincent Bolloré, le nouveau big boss de Canal Plus et d'iTélé, au moment de dénoncer "le mur des puissants sur lesquels des gouvernements se sont fracassés".
Elle voulait de la phrase choc, de la polémique et de la "punchline", selon ses propres termes. Laurence Ferrari l'a demandé dès le début du deuxième débat de la primaire de la gauche, sur BFMTV et iTélé ce dimanche 15 janvier. Arnaud Montebourg a répondu présent. D'une manière que la journaliste n'avait sans doute pas prévue.
"Le propriétaire de votre chaîne..."
L'ancien ministre du Redressement productif s'en est pris à Vincent Bolloré, le nouveau big boss de Canal Plus et d'iTélé, au moment de dénoncer "le mur des puissants sur lesquels des gouvernements se sont fracassés" :
"Il y a même le propriétaire de votre chaîne qui a détruit son outil de travail pour empêcher le pluralisme", a taclé le candidat.
"La chaîne i-Télé est là et bien là, je la représente", lui a répondu la Laurence Ferrari. Froid sur le plateau. La rédaction de la chaîne d'information en continue a fait grève pendant 31 jours, un record en France. Finalement, 94 journalistes, sur 120, ont décidé de quitter iTélé après le combat titanesque. Laurence Ferrari n'a pas fait grève, mais a soutenu ses collègues.
Promesses non tenues
Cet échange tendu entre Arnaud Montebourg et Laurence Ferrari est un pas de plus dans une relation déjà compliquée. En septembre, le chantre du made in France avait annulé au dernier moment sa participation à l'émission "Punchline", animée par Laurence Ferrari sur C8, pour accepter l'invitation à "L'Emission politique" sur France 2. C’était la première de cette nouvelle émission. Ses équipes avaient préparé des sujets. Le candidat s’était engagé à venir. Et il n’a pas tenu sa promesse.
C’est à cela que la journaliste a fait allusion quand, dans l’échange tendu de ce débat, elle a lancé : "Vous Monsieur Montebourg, vous tenez toujours votre parole ?". Une remarque acerbe qui a déplu aux soutiens de l’ancien ministre. "L’attitude de Laurence Ferrari était honteuse", confie un élu montebourgeois. Tenir ses promesses, c’est une qualité essentielle pour un aspirant à la présidence de la République. Laurence Ferrari a de la mémoire. Et le lapin que lui a posé Montebourg, elle ne l’a visiblement pas pardonné.
Paul Laubacher et Cécile Amar




