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Primaire de la gauche: le débat vu du canapé de Gérard Filoche
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Candidat recalé de la primaire de la gauche, Gérard Filoche a reçu le JDD chez lui pour le deuxième débat télévisé. L'occasion pour lui d'affirmer sa préférence pour Arnaud Montebourg et tacler Manuel Valls.
Gérard Filoche chez lui à Paris. (JDD)
Il n'a pas participé au débat de la primaire de la gauche mais c'est tout comme. C'est depuis chez lui,Gérard Filoche s'est prêté au jeu des commentaires pendant près de 2h30, égratignant Manuel Valls à chacune de ses déclarations, se montrant bien plus conciliant avec Benoît Hamon et surtout Arnaud Montebourg, pourtant moins en vue cette fois. Laïcité, environnement, accueil des réfugiés : l'ancien inspecteur du travail s'est retrouvé dans chacune des affirmations de l'ancien ministre de l'Economie. Un sans-faute que Benoît Hamon aurait pu revendiquer lui aussi, à quelque chose près. "Je suis en total désaccord avec lui sur le revenu universel", confie l'ex-candidat. Un thème abordé durant le premier débat, jeudi dernier. Voilà qui devrait pousser Gérard Filoche à soutenir très rapidement le candidat du made in France.
"Le bon moment de ce débat, c'est quand Arnaud Montebourg a dit qu'il fallait tenir tête aux puissants", retient d'abord Gérard Filoche, qui s'est écrié "bravo!" sur son fauteuil alors que l'ancien ministre de l'Economie disait vouloir "exercer une présidence forte", "indépendante des puissants" en citant le bilan controversé de Vincent Bolloré à la tête de Canal +. "Parce que c'est ça le fond, poursuit l'ex-candidat. Est-ce que oui ou non, on va affronter la finance cette fois-là?", s'est-il interrogé, faisant allusion au discours du Bourget de François Hollande. Un Président que Gérard Filoche s'est bien gardé de cibler, concentrant ses attaques sur son ancien Premier ministre. "Valls est autant responsable du bilan que Hollande", n'a cessé de répéter Gérard Filoche, improvisant des dialogues virtuels à chaque fois que son "adversaire" s'exprimait.
Opposition constante à Manuel Valls
"Ce débat a été plus intéressant que le précédent", a confié le Normand à l'issue des échanges entre les sept candidats. "Mais ça touchait moins aux questions fondamentales, qui restent les questions économiques et sociales". Car selon lui, c'est bien sur ces thèmes que la gauche doit se positionner clairement, lui qui a plaidé dans un faux discours de conclusion pour le partage des richesses et l'unité de la gauche jusqu'à Mélenchon et Jadot, convaincu que la "victoire (était) encore possible". Un plaidoyer bien éloigné de celui de Manuel Valls, dont il dénonce inlassablement le "sectarisme" et le "manque d'empathie".
Gérard Filoche est même allé jusqu'à juger que le pire moment de ce débat avait été atteint lorsquel'ancien locataire de Matignon s'est exprimé sur la laïcité, lui reprochant d'utiliser cette notion comme "un glaive". "La laïcité, c'est un bouclier, c'est la fraternité et l'acceptation des autres", croit-il au contraire. Il espère maintenant que Manuel Valls sera battu au second tour et se prête à rêver d'une élimination dès le premier tour avant un affrontement entre les deux candidats estampillés "gauche de la gauche", Hamon et Montebourg. L'ex-candidat livre ses pronostics et ne croit pas aux chances des autres candidats : "Il n'y a que ces trois qui comptent. Les autres sont des figurants."
Thomas Liabot - leJDD.fr





