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Québec: des centaines d'arrestations, le conflit étudiant se durcit
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Plus de 100 jours après le début du mouvement contre la hausse des frais de scolarité, 518 manifestants ont été arrêtés à Montréal et 170 à Québec. C'est la première fois que les forces de l'ordre procèdent à une "arrestation de groupe" aussi massive dans la province canadienne - de 506 personnes à Montréal, selon le dernier bilan policier - pour "attroupement illégal". Douze autres arrestations individuelles ont eu lieu.
La contestation est en train de changer de nature, de nombreux manifestants entendant protester non seulement contre la hausse des frais de scolarité, à l'origine du différend vieux de près de quatre mois, mais contre une loi spéciale adoptée par le gouvernement provincial de centre-droit de Jean Charest pour restreindre la liberté de manifester.
La manifestation de mercredi à Montréal avait été déclarée illégale parce que ses organisateurs n'avaient pas déposé son itinéraire auprès de la police, comme l'exigent la loi spéciale adoptée vendredi dernier et un règlement municipal. Mais jusqu'à présent, de telles situations n'avaient jamais débouché sur des arrestations massives.
"C'est une arrestation de masse complètement arbitraire. C'était probablement planifié d'avance", a déclaré un jeune marcheur interrogé par la chaîne publique Radio-Canada, indiquant que les policiers s'étaient positionnés à des intersections pour boucler facilement un groupe de manifestants.
"Ils avaient simplement à refermer la boîte pour pouvoir tous nous arrêter", alors que "même les agents, ici, ne savaient pas trop pour quelle raison ils nous arrêtaient", a dit le jeune homme, affirmant n'avoir rien fait de répréhensible "à part revendiquer ses droits, à part revendiquer ses opinions".
"Si c'est considéré illégal dans notre société, je pense qu'il y a un problème", a-t-il ajouté.
Tous les manifestants relâchés
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Un porte-parole de la police de Montréal Ian Lafrenière, a souligné que la manifestation avait été déclarée illégale vers 20H30 (00H30 GMT jeudi) et que les arrestations avaient eu lieu vers minuit, donc les manifestants auraient pu "facilement se disperser et partir".
Selon un usage établi en un mois de manifestations nocturnes quotidiennes - celle de mercredi soir était la 30e de la série - les marches déclarées illégales étaient tolérées tant que des méfaits, tels que jets de projectiles sur les policiers, n'étaient pas commis.
Les manifestants arrêtés à Montréal ont été menottés, les mains dans le dos, et ont passé plus de quatre heures dans des bus, avant de recevoir une amende de 634 dollars. Quatre doivent être poursuivis pour avoir commis des actes criminels, dont des voies de fait contre les forces de l'ordre.
Toutes les personnes arrêtées ont été relâchées jeudi matin, a indiqué à l'AFP une porte-parole de la police.
Ces incidents sont survenus au 101e jour de la grève étudiante, au lendemain d'une manifestation monstre qui a attiré de 100.000 à 250.000 personnes à Montréal, selon les sources, à défaut d'estimation officielle.
Loin de s'épuiser, le mouvement s'est enrichi ces derniers jours d'une nouvelle forme d'action, les habitants de plusieurs quartiers de Montréal organisant des concerts de casseroles nocturnes pour exprimer leur soutien aux contestataires.
Paradoxalement, les arrestations massives interviennent au moment où les deux parties se disent prêtes à reprendre des négociations pour mettre fin au conflit. La ministre de l'Education Michelle Courchesne l'a confirmé jeudi matin, tout en se refusant à évoquer une date pour une "rencontre très importante" à venir et indiquant vouloir prendre le temps de la préparation nécessaire.




