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#Blocus contre les violences d’État et grève de la fonction publique, de la santé et du travail social
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://paris-luttes.info/blocus-contre-les-violences-d-etat-7670
Nouvel appel à bloquer les lycées mardi 7 mars contre les violences d’État et à participer à la manifestation des travailleurs du social, de la santé et du service public qui seront en grève contre les attaques patronales main dans la main avec les gouvernants.
Des violences policières aux violences contre les travailleurs, soyons solidaires ! Tous à 13h au départ de Denfert-Rochereau !
Une assemblée générale sur les suites de la mobilisation dans la fonction publique et la santé est organisée à l’IRTS de Montrouge, 1 rue du 11 novembre. Départ commun du métro Invalides en fin de manif.
- Au blocus du lycée Suger (Saint-Denis) ce matin, 55 personnes ont été interpellés et placés en garde-à-vue d’après la préf.
- 15h16 : Le cortège arrive tranquillement à Invalides. Les flics ont gazé gratuitement les lycéens au passage.
[...]
Mardi 7 mars
- 14h23 : Il y a deux cortèges autonomes, l’un composé d’environ 150 lycéen, l’autre d’environ 500 personnes, surtout des étudiants du secteur santé-social. Bonne ambiance, plutôt tranquille malgré l’important dispositif policier. Slogans anticapitalistes, ou de défense des travailleurs sociaux...
Mardi 7 mars. Cortège lycéen à la manifestation.
Photo Alexis Kraland
- 13h51 : Il y a du monde, la tête de cortège est à Montparnasse et la queue de cortège encore à Denfert. (à noter : les stations de métro Denfert et Raspail sont fermées)
- Un cortège "unitaire et dynamique du travail social et médico-social" participera à la manif. Rendez-vous du cortège "social en lutte" à 13h devant le café OZ (bd Saint-Jacques) à côté du métro Denfert.
- Nombreux lycées bloqués en région parisienne ce matin. Entre autres : Frédéric Mistral (Fresnes), Suger (Saint-Denis, 50 arrestations d’après le parisien), Voltaire (11e), Arago (Paris 12e), Renoir (Paris 18e)...
L’affaire Théo est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La liste des noms des victimes de la police est longue ... Théo, Adama, Lamine, Amine, Amadou et tant d’autres. S’opposer aux violences policières revient à s’opposer à l’État car le rôle de la police est de garantir un ordre. Celui de ceux qui prétendent nous gouverner. S’opposer aux violences policières c’est aussi s’opposer à la logique raciste et néo-coloniale de la police française qui s’attaque principalement aux habitants des quartiers populaires et tue celles et ceux qui ont le malheur de ne pas avoir la bonne couleur de peau.
Dans d’autres cas, comme sur la Zad avec l’assassinat de Rémi Fraisse ou les violences policières lors du mouvement contre la loi travail, les militants ou la jeunesse révoltée expérimentent à leur tour ce qui a d’abord été testé dans les quartiers populaires.
Suite à ça, une jonction assez fragile s’opère entre les banlieues et les centres villes. Elle ne s’exprime pas clairement, mais se traduit dans les actes. Un mois que la jeunesse prend la rue pour réclamer justice pour Théo suite à son viol par trois policiers de la BST. Deux semaines que les blocages dans les lycées ne faiblissent pas et commencent à se répandre dans d’autres régions que l’Île-de-France.
Les médias et les personnalités « politiques » tentent de discréditer le mouvement de protestation en infantilisant la jeunesse et en envoyant la police pour dissuader de bloquer. Dans de nombreux cas, surtout dans les lycées de banlieues, la police frappe les bloqueurs et de nombreuses interpellations ont lieu pour des faits qui ne sont jamais prouvés. Bizarrement les Bfm & co n’en parlent jamais et préfèrent diffuser la parole fasciste du FN.
Réclamer justice pour Théo et les victimes de la police ne signifie pas quémander quelque chose à la justice bourgeoise, mais construire un rapport de force dans la rue en s’autonomisant des institutions (policière, judiciaire et tout le reste).
Nous ne pensons pas que les institutions sont des zones neutres, tout comme l’État, donc notre intervention ne doit pas être dedans, mais extérieure.
Construire un rapport de force signifie s’organiser pour prendre la rue, la tenir et perturber le quotidien de cette société basée sur la marchandise. Cela passe par des blocages d’établissements, des manifestations sauvages, l’occupation d’une salle comme ça a été fait cette semaine à la faculté de Saint-Denis.
Réclamer justice signifie être en mesure de faire comprendre aux gouvernants qu’à chaque fois qu’une personne sera assassinée ou violée par la police nous serons en mesure de prendre la rue et de riposter.
Nous voulons.
Dissolution de la bac.
Justice pour les familles des victimes de la police.
Arrêt des contrôles aux faciès - racistes.
Retrait du flash-ball.
Fin de l’état d’urgence.
Les violences policières sont la représentation maximale des violences étatiques qui se couronnent bien trop souvent par des assassinats racistes de la police, mais cette violence s’exerce aussi dans d’autres cadres comme les attaques qu’organisent les patrons avec les gouvernants.
C’est pour cette raison que nous appelons à converger et manifester avec les travailleurs du social, de la santé et des services publics à 13h au départ de Denfert-Rochereau, tout en évitant pour une fois la nasse prévisible de la flicaille !