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Pérou : État d’urgence pour protéger une multinationale minière
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L’état d’urgence a été décrété depuis le 27 mai dans le sud-est du Pérou, à la suite du mouvement social déclenché contre le groupe suisse minier Xstrata. De violents heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont fait quatre morts et plusieurs blessés. Les autorités régionales d’Espinar accusent la multinationale de polluer deux cours d’eau, les fleuves Salado et Cañipa, proches de la mine de Tintaya, et exigent une étude environnementale. En réponse, le président Ollanta Humala a décrété l’état d’urgence, ce qui suspend pendant trente jours les garanties constitutionnelles concernant la liberté et la sécurité des personnes, ainsi que la liberté de réunion et de circulation dans le territoire. Une décision perçue par l’ONG Tierra y Libertad comme une façon de criminaliser le mouvement de protestation.
Xstrata, qui détient quatre mines de cuivre au Pérou, n’en est pas à sa première controverse. Le géant minier, qui prévoit de fusionner avec la multinationale suisse Glencore (lire notre enquête ICI), partage avec elle les accusations de pollution de l’environnement, de violation des droits humains, de travail des enfants, d’expropriations forcées, d’appel à des milices armées pour protéger leurs sites.
Xstrata et Glencore sont également accusées par les associations locales d’être installées en Suisse « pour optimiser leurs impôts » (sic). Selon les projections, les revenus combinés de Glencore et de Xstrata devraient s’élever à 209 milliards de dollars, et générer des bénéfices de l’ordre de 16,2 milliards de dollars. Le groupe rejoindra le club des grands groupes miniers comme Vale et Rio Tinto. Aucun doute que la rémunération des actionnaires du groupe sera bien supérieure à ce que l’entreprise versera à ses employés.




