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Quand Hollande applaudit les frappes en Syrie, qui le ridiculisent
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le président approuve sans la moindre restriction le coup de dés de Trump qui, pour lui, constitue pourtant un véritable coup de poignard dans le dos.
Donc le président Hollande aura fini par se trahir lui-même.
Résumons: le président de la République, après l'épouvantable drame provoqué enSyrie par l'utilisation d'armes chimiques, prend l'initiative d'appeler au vote d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant une enquête rapide prélude à une punition exemplaire des coupables désignés. On ne pouvait qu'applaudir.
Or, alors qu'un consensus s'esquissait autour du vote d'un texte permettant de démasquer, sans contestation possible, les responsables de ce forfait afin de sanctionner le crime, Donald Trump décide unilatéralement, pour des raisons de pures politiques intérieures, de court-circuiter l'ONU (donc de saborder la proposition française, au risque de décrédibiliser toute enquête objective) et de frapper la Syrie. Et que fait Hollande (soutenu par un seul candidat à l'élection présidentielle, Benoît Hamon): il approuve sans la moindre restriction le coup de dés de Trump qui, pour lui, constitue pourtant un véritable coup de poignard dans le dos. Puis, 24 heures plus tard, il réitère la demande d'un vote de l'ONU afin de diligenter une enquête. Ce qui est devenu totalement absurde puisque la punition a déjà eu lieu, ce qui induit que le coupable a été désigné avant enquête.
Pour Trump, de plus en plus cerné par les révélations démontrant que les Russes ont largement contribué à son élection, c'est une aubaine. Il sort du piège. Il sera désormais en mesure de proclamer "vous voyez bien que je suis capable d'affronter Poutine!". En fait, il lui rend sans doute service. Le résultat d'une investigation objective sous l'égide des Nations Unies risquait, en effet, de placer le maître du Kremlin en mauvaise posture alors qu'il pourra, désormais, arguer d'une violation du droit international (ce que les pays comme la Suède ou la Suisse ont d'ores et déjà dénoncé) et affirmer que le résultat de l'enquête n'a aucune valeur puisqu'il a été anticipé.
Si Trump, pour se dégager d'une nouvelle affaire, poussé en cela par Netanyahou et l'Arabie Saoudite, déclenche des hostilités avec l'Iran, Hollande applaudira-t-il de nouveau?
Quant à Marine Le Pen pour qui Trump c'était la paix, elle a l'air fine!




