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Grèce : le PIB a plongé de 6,5 % au premier trimestre
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La descente aux enfers de l ‘économie grecque se poursuit. Selon l'institut de statistiques Elstat en effet, le PIB grec a plongé de 6,5 % en rythme annuel au premier trimestre de 2012. Soit une chute légèrement supérieure à la première estimation qui avait été publiée. Il y a quelques semaines encore Elstat estimait que le PIB avait baissé de 6,2 % au cours des trois premiers mois de 2012.
Seule consolation pour Athènes, la baisse est moins importante que celle enregistrée au cours du dernier trimestre de 2011. Sur les trois derniers mois de l'année écoulée en effet, le PIB affichait un recul de 7,5 % en rythme annuel.
Les institutions financières n'ont cessé ces derniers mois de mettre en garde contre une récession en 2012 pire que prévue, la Banque de Grèce tablant désormais sur une chute du PIB annuel de 4,5%, après un recul de 6,9% en 2011, selon la Banque de Grèce. Dans son dernier rapport sur la Grèce, la Commission européenne a renvoyé à 2014 le retour à la croissance.
Ces nouveau mauvais chiffres, soulignent une fois de plus la situation tragique du pays qui accumule mauvais indicateurs sur mauvais indicateurs.
Un taux de chômage proche de 22 %
Selon les chiffres publiés jeudi par l'agence nationale des statistiques, à la fin du mois de mars, le taux de chômage en Grèce s'élevé à 21,9%. Enregistrant une nouvelle progression par rapport à fin février. Il était alors à 21,4%. Sur un an, le taux de chômage aurait progressé d'un tiers. Les jeunes ont été les plus touchés par la détérioration du marché de l'emploi : 52,8% des grecs âgés entre 15 et 24 ans seraient inactifs à la fin du mois de mars. Ils sont 10% de plus qu'il y a un an.
Et rien ne laisse espérer que la situation se soit amélioré aux mois d'avril et mai, laissant augurer une nouvelle détérioration du taux de chômage à la fin du deuxième trimestre.
Législatives le 17 juin
Autant de mauvaises nouvelles qui devraient peser tout à la fois au plan intérieur sur les prochaines échéances électorales du 17 juin, qu'au plan extérieur sur le sentiment des analystes et des créanciers du pays. Alors que les élections du 6 mai dernier n'ont pas permis la formation d'un gouvernement de coalition, nombre d'observateurs estiment que les prochaines législatives du 17 juin devraient donner la victoire au parti de gauche radicale compte tenu de ce contexte économique dans lequel se trouve le pays. Mais les sondages restent pour l'heure contradictoires.
Si un tel scénario se concrétisait, le prochain gouvernement au pouvoir pourrait s'avérer réticent à la poursuite de la mise en oeuvre du programme de réformes exigées par les représentants de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) en contrepartie de l'aide financière qui a été accordée à Athènes. La Grèce pourrait se retrouver à court de liquidités dès le début du mois de juillet, faire défaut, et se retrouver contrainte à sortir de la zone euro.




