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France : récession en 2012 ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La Banque de France (BdF) a révisé vendredi à la baisse sa prévision de croissance de l'économie française au deuxième trimestre et s'attend désormais à un recul du Produit intérieur brut (PIB) de 0,1%, alors qu'elle tablait jusque-là sur une stagnation. Il s'agirait, si cette prévision se concrétise, du premier trimestre de contraction de l'économie depuis que la France est sortie de la récession au printemps 2009.
Ce serait aussi un premier pas vers une nouvelle récession, dont la définition technique correspond à deux trimestres consécutifs de recul du PIB. Au premier trimestre de cette année, l'économie française a enregistré une croissance nulle. Dans ses dernières prévisions, l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) tablait sur un léger rebond de 0,2% au deuxième trimestre. Mais elles remontent au mois de mars et, depuis, plusieurs indicateurs ont fait état d'une nouvelle dégradation de la conjoncture.
Pour autant, François Hollande ne semble pas vouloir se ranger à l'avis de la Banque de France même s'il affiche une grande prudence dans ses propos. « Nous avons aujourd'hui un grand débat pour savoir si nous allons faire 0,1% ou 0,2% pour le deuxième trimestre de cette année, il est à craindre que nous fassions d'ailleurs assez peu », a en effet déclaré le président français ce vendredi dans un discours prononcé au forum du club « France Rio+20 ».
Le gouvernement espère une croissance d'au moins 0,5% sur l'ensemble de 2012 pour respecter ses engagements de réduction des déficits, et mise même sur une accélération à 1,7% l'an prochain, une prévision jugée optimiste par la plupart des économistes.
Un climat des affaires en berne
La BdF appuie sa prévision sur son enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie et les services, qui dénote un repli de l'activité en mai.
L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie s'est ainsi établi à 93 points, après 94 en avril, tandis que celui des services a reculé de 93 à 92 points. Selon cette enquête, la production industrielle s'est contractée en mai notamment dans l'automobile et la métallurgie, et « l'amenuisement de la demande a entraîné une érosion des carnets de commandes ». Les stocks industriels sont perçus comme légèrement supérieurs au niveau souhaité, ce qui signifie que les chefs d'entreprise pourraient décider de ralentir encore la production pour écouler les biens déjà fabriqués. En conséquence, « les effectifs se sont légèrement resserrés », explique la BdF, mais, seul point positif, « les prévisions tablent sur une amélioration de l'activité à court terme ». Dans les services, l'activité a globalement reculé, et plus particulièrement dans le travail temporaire, les transports et l'hébergement-restauration. Là aussi, « les prévisions laissent augurer un raffermissement de l'activité dans les prochaines semaines », rapporte la Banque de France.




