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Fonction publique: baisse d’effectifs et probable gel du point
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) La suppression de 120.000 postes de fonctionnaires, souhaitée par Emmanuel Macron, mais aussi le probable gel du point d’indice ont été au coeur mardi des premiers contacts entre les syndicats de la fonction publique et leur ministre, Gérald Darmanin.
Si la baisse d’effectifs est maintenue, ce sera un «point de rupture», a prévenu la CGT, tandis que pour la CFDT toute «modernisation» de la fonction publique passe «d’abord par une réflexion sur les missions», ont indiqué à l’AFP les deux syndicats à l’issue de leurs rencontres.
FO a confirmé à l’AFP l’intention du gouvernement de supprimer 120.000 postes et de rétablir «un jour de carence» pour les fonctionnaires, mais, selon son représentant, Christian Grolier, «le ministre accepte aussi un débat de fond sur les missions et le service public de demain, ce qui orientera l’objectif gouvernemental».
Pour Bernadette Groison (FSU) «le ministre a redonné sans surprise la feuille de route d’Emmanuel Macron. Il a tenté de nous rassurer, dit-elle, mais la dimension budgétaire va peser».
Juste avant de débuter, le ministre de l’Action et des comptes publics, également en charge de la fonction publique, avait affirmé sur RTL que cette suppression d’effectifs, sur le quinquennat, serait un engagement «tenu».
«Les grandes orientations, nous les contestons, et nous n’avons pas eu d’éléments qui précisent les choses», a déclaré à l’AFP Jean-Marc Canon, représentant de la CGT fonction publique, qui a débuté la série de rencontres en début de matinée à l’hôtel de Cassini, ancien ministère de la fonction publique.
«La baisse des effectifs, comme (le fait) de scinder la valeur du point d’indice (qui sert à calculer la rémunération des fonctionnaires, NDLR) en fonction des versants de la fonction publique (Etat, hospitalière, territoriale), font partie des actes qui, s’ils sont posés, constitueront un recul majeur et un point de rupture pour la CGT», a-t-il averti.
- Rendez-vous salarial -
Selon M. Canon, le ministre a par ailleurs indiqué qu’il n’y aurait «vraisemblablement pas de hausse de la valeur du point d’indice en 2017», ni rendez-vous salarial annuel. Un tel rendez-vous «pourrait être organisé au printemps 2018», a précisé un communiqué de la CGT plus tard.
Selon la CFDT, FO et la FSU, ce rendez-vous salarial, acté par l’ancien gouvernement, semble bel et bien prévu et pourrait se tenir avant la fin de l’année.
Mais «sans engagement sur le résultat», dit Mylène Jacquot (CFDT), «sans revalorisation du point d’indice à l’ordre du jour», précise Bernadette Groison (FSU) tandis que FO tient pour acquis le «probable gel du point pour 2018».
Ce point d’indice avait été revalorisé de 1,2% en 2016.
Interrogé par l’AFP, le ministère a indiqué que «des rencontres avec les organisations syndicales auront lieu avant la fin de l’année pour parler du pouvoir d’achat des fonctionnaires».
Le ministre a par ailleurs assuré dans un communiqué qu’il donnerait «la priorité à la discussion sur l’adaptation et la modernisation des missions», dans le souci d’un «dialogue permanent».
«On a dit nos attentes, on jugera aux actes», a déclaré Mme Jacquot, en saluant un ministre «plutôt à l’écoute».
«Nous n’irons pas autour d’une table pour discuter de comment on supprime 120.000 fonctionnaires. Si discussion il y a, elle doit être centrée sur les missions et la qualité du service public. Une modernisation aura des conséquences sur l’organisation du travail, les contenus, la formation (...) ce qui nécessite des accompagnements pour les agents», a-t-elle ajouté.
Les autres organisations syndicales seront reçues mercredi et la semaine prochaine. De nouvelles rencontres bilatérales sont prévues au mois de juin, avant une possible réunion plénière en juillet, selon les syndicats.




