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Quand les cadres se forment sur un navire militaire
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Mieux vaut avoir le pied marin pour s'initier au management «sous tension». Le groupe Edhec a inauguré en mai un partenariat avec la Marine nationale, dans le cadre de sa formation Advanced Management Programme (AMP), destinée aux futurs dirigeants d'entreprise. Ces stagiaires au profil particulier - pour la plupart des managers d'une quarantaine d'années - ont embarqué à bord du Dixmude, un bâtiment de projection et de commandement, lors d'une escale à la Réunion.
Selon Jean-Louis Raynaud, directeur du programme AMP de l'Edhec, «ce séminaire offre aux participants une opportunité unique de sortir de leur univers professionnel habituel pour être amenés à prendre des décisions dans des situations inconnues».
Culture de la polyvalence
De la mise en place d'une procédure contre la piraterie à la présentation aux officiers supérieurs d'un plan d'évacuation de Français d'un pays en crise, la pédagogie est axée sur des exercices pratiques. «Les futurs dirigeants peuvent s'inspirer de la culture de la polyvalence qui règne chez les marins ou encore de l'importance donnée au retour d'expérience à travers tous les échelons», note Jean-Louis Raynaud.
Un échange qui profite également à la Marine nationale. Le programme de l'Edhec accueille ainsi un officier supérieur chaque année. «Cette formation est pertinente, par exemple, pour les officiers responsables du maintien en condition opérationnelle des navires ou des sous-marins, qui travaillent en relation avec des entreprises», souligne le capitaine de frégate Fabrice Berthelot. Et pour ceux qui souhaiteraient un jour se reconvertir dans la vie civile, ce pont vers le monde extérieur peut se révéler bien utile.
Après ce séjour en mer, la promotion 2012 de l'AMP s'invitera chez Airbus pour observer sa culture d'entreprise, puis s'envolera vers la Silicon Valley pour goûter au management à la californienne. «Depuis son lancement, il y a six ans, ce programme connaît un grand succès, se félicite Jean-Louis Raynaud. Nos stagiaires ont, pour la majorité, évolué au sein de leur entreprise en prenant par exemple la direction d'une business unit à l'étranger.» D'autres ont dû changer de société pour exercer leurs talents. Au passage, assure le responsable, ils ont tous pris du galon.




