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    Accord de la zone euro pour une recapitalisation bancaire

    Lien publiée le 29 juin 2012

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (Le Monde) Et soudain l'urgence de la crise s'est imposée. Mario Monti et Mariano Rajoy sont parvenus à bouleverser l'agenda des chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Bruxelles pour tenter de mieux protéger l'Italie et l'Espagne des attaques des marchés. Un sommet de la zone euro a dû être improvisé à leur demande dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la foulée d'un dîner à vingt-sept. Avec, à l'aube, un compromis arraché au forceps. Pour l'Espagne, il a été convenu d'autoriser le fonds de secours – le Mécanisme européen de stabilité – à recapitaliser en direct les banques en difficultés, sans alourdir davantage la dette du pays. Pour convaincre Angela Merkel de faire un geste envers Madrid, il est décidé de mettre en place au plus vite, d'ici à la fin de l'année, une supervision intégrée des banque de la zone euro, pilotée par la Banque centrale européenne (BCE).

    Quant à l'Italie, elle pourra bénéficier d'une intervention du fonds de secours pour racheter sa dette, sans avoir à passer par un programme d'assainissement sous la tutelle de la troïka Fonds monétaire international (FMI)-Union européenne (UE)-BCE. Mario Monti a affirmé que son gouvernement n'avait pas l'intention à ce stade de solliciter un tel soutien. Mais il espère que la mesure suffira à apaiser les marchés.

    D'éventuels achats de dette souveraine de pays en difficulté par les fonds de soutien de l'UE devront néanmoins être soumis à des conditions imposées aux pays concernés, a tempéré vendredi la chancelière allemande, Angela Merkel.

    UN PACKAGE DÉDIÉ À LA CROISSANCE

    La soirée s'est emballée, à la grande surprise d'Angela Merkel et de François Hollande. Les Vingt-sept devaient surtout se mettre d'accord sur le pacte de croissance réclamé par François Hollande comme complément au pacte budgétaire signé par son prédécesseur, un paquet de quelque 120 milliards d'euros pour tenter de soutenir l'activité.

    Il s'agissait aussi de mandater Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, José Manuel Barroso (Commission européenne), Mario Draghi (BCE), et Jean-Claude Juncker (Eurogroupe) afin qu'ils poursuivent leurs travaux sur le renforcement de l'Union monétaire, dans la foulée de la feuille de route présentée deux jours avant le sommet. Le petit groupe est chargé d'approfondir sa réflexion d'ici au mois d'octobre, autour de quatre chapitres : union bancaire, union budgétaire, union économique et démocratie. L'urgence devait, à l'origine, être traitée vendredi, lors d'un déjeuner des dirigeants de la zone euro.